Je me présente William D. McKinley. Je suis né le 06/03/1993 à Burlington, ce qui me fait 22 ans et promis, j'ai toutes mes dents ! Je suis en ville depuis toute ma vie. Pour moi, les plus sexy sont les femmes et je suis actuellement célibataire. Je suis étudiant pour être éleveur équin et j'aime ce que je fais. Oh je vous ai pas dit... j'ai un don (communiquer avec les chevaux). Niveau caractère, on dit de moi que je suis drôle, mauvais avec ceux que je déteste, amical mais également coléreux, solitaire ainsi que lunatique. On me dit souvent que je ressemble à Dylan O'Brien mais en plus canon évidement. Et dernière petite info', j'appartiens au groupe I'll be there for you et je suis un personnage inventé.

Oh la la... Sa famille vous dîtes ? Eh bien par où commencer... Oui vous avez raison, le commencement se serait pas mal. Ses parents tenaient un élevage de Quarter Horse, spécialisé dans le Reining. Un métier mais une passion en premier point, transmis de génération en génération. Toujours est-il, alors que les deux parents s'envolaient pour aller à l'autre bout du pays, l'avion eut un problème de moteur et s'écrasa, leurs deux meilleurs chevaux à bord. William n'avait que deux ans à cette époque et ce sont ses grands-parents paternels qui se chargèrent de son éducation. Son père était fils unique et les sœurs de sa mère le renièrent car elles détestaient tout ce qui s'approcher de près ou de loin à l'agricole et n'était plus en bon terme avec sa mère depuis qu'elle avait épousé un cow-boy. Ce fut donc sa sœur de trois ans son ainées qui s'occupa de lui avec leur grands-parents. Mais comme si ça ne suffisait pas, elle aussi trouva la mort. Une malédiction s'abattrait-elle sur la famille McKinley ?

Que dire. On ne peut pas dire que son enfance a été joyeuse mais en d'autre termes on ne peut pas dire non plus qu'elle a été si malheureuse que ça. Il n'éprouve pas vraiment de remords vis-à-vis de la mort de ses parents, seulement le regret de ne pas les avoir connus. Toutefois, il s'est beaucoup engagé à suivre la tradition de la famille et le petit William s'investissait à fond dans le travail du ranch. Étant donné que les deux meilleurs chevaux avaient péri dans le crash, il fallait gagner son pain avec les moins bons. William et sa sœur les ont donc travaillé sans relâche jusqu'à gagner quelques compétitions pour subvenir à leurs besoins et en vendant quelques chevaux. Le fait de travailler, leur remettait du baume au cœur. Après la mort tragique de sa sœur, William se mit dans une colère noire et suite à cela, à effrayer quelques chevaux et dans leur panique, l'un d'eux l'a percuté à la tête, gravement. Pour dire, il est resté inconscient pendant deux jours. Qui pour ses grands-parents ont cru que c'était une éternité. Quelques jours plus tard, quand il revint à travailler, il crut entendre quelqu'un mais à part lui, il n'y avait personne, seulement une jument. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que depuis son choc crânien, William est en train de développer un don, celui de communiquer par penser avec les chevaux. Seulement, il n'a pour l'instant que quelques mots et un grésillement dans sa tête, il ne se doute donc de rien.

De peur de perdre encore un être chèr, il n'accorde pas de place dans son cœur. Il a bien eu une relation ou deux ici ou là mais sans grand intérêt, il ne croit pas en l'amour, du moins pour l'instant.

William est toujours en étude. Il est à l'université, en septième année pour devenir éleveur et s'occuper du ranch familial par la suite.

William était là, allongé dans ce canapé en cuir froid, avec ce psychiatre à la con qui lui demander de raconter ce qui s'était passé avant son accident dans les écuries.

« - Aller courage mon garçon, dit moi ce qui s'est passé.
- Je... J'y arrive pas, dit-il en refoulant ses larmes. »

Sa colère et sa fatigue commençaient à lui monter à la tête il n'avait aucune envie de raconter à ce conn*rd de psy la mort de sa sœur. Pourtant, il finit par céder. C'était un jour banal, lui était à l'école et sa sœur était parti faire quelques courses. Soudain une alarme retentit et la voix de quelqu'un prévint d'une alerte à la bombe du côté du centre commercial. Tout le monde disait de garder son sang-froid mais comment voulez-vous rester calme quand votre dernier lien du sang était face à une foule en panique ? Évacuant les locaux, on disait que les soldats prendraient en charge les citoyens quand un boum retentit. Tous crièrent et se baissèrent face à des débris fantomatiques, car l'explosion était plus loin et aucun projectile ne put les atteindre. Seul William resta planté là, complètement figé sur place par la panique. Sans trop savoir ni pourquoi et ni comment, il s'élança dans le sens inverse de la foule en délire. Quand il arriva près des décombres, il criait le nom de sa sœur sans relâche jusqu'à la retrouvée inerte sur le sol, enseveli par des gravats et entouré d'infirmiers. Il s'avança doucement et poussa un secouriste pour s'agenouiller devant le cadavre. Des mains ferment le saisirent par les bras et des voix lui demandèrent de partir. Il hurla, les larmes aux yeux.

« C'est ma sœur bordel de mer*e ! C'est ma... sœur ! »

Les larmes continuèrent par arriver à flot et puis tout à coup, plus rien. Des infirmiers l'avaient tranquillisé et lui ont par la suite bien déclaré le décès de sa sœur. Il était resté muet et sans expression tout le long du chemin du retour jusqu'à péter un plomb dans les écuries. William se rappelait juste recevoir un choc derrière son crâne et une nouvelle fois, un trou noir. À son réveil, il avait passé deux jours dans le coma.

Toutes les jours, il devait voir un psychiatre pour ses problèmes de sang froid, il avait quelque peut du mal à garder son calme ses derniers temps et son médecin lui conseillait de passer beaucoup de temps avec ses amis les plus proches. Aussi, il s'acharnait à progresser dans le ranch familial, il était déterminé à accomplir ce que ses parents souhaités, gagné un maximum de compétition et élever les meilleurs produits qu'ils pouvaient.