« the country show ! »

(oscar wilde) ▽ La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Vivre est la chose la plus rare au monde, la plupart des gens ne font qu'exister.

Suite à l'attentat au centre commercial, l'université avait décidé de créer une fondation pour aider les familles victimes de la catastrophe. Je ne sais pas pourquoi mais d'un seul coup, je me suis soudainement senti concerné par quelque chose. Le directeur avait eu pour idée de faire une fête au ranch. C'était bien ce qui me semblait, je me sentais concerné dans cette histoire. Forcément, comme j'étais encore le seul cow-boy dans les environs et à l'université, tous les profs réclamer mon aide pour savoir comment s'organiser. En temps normal, j'aurais refusé. Tout bonnement parce que je n'en aurais pas eu le temps et puis, étant donné les circonstances, j'étais moi aussi impliqué dans l'attentat. J'avais donc finit par accepter et leur avait proposé mon aide.

Mon idée de départ était d'organiser dans l'après-midi un mini-rodéo et des jeux, mais quand on voyait la performance de certains élèves -et encore ce mot n'est pas approprié-, l'idée s'est fait vite oublier. Peu de personnes n'étaient prêtes à la dernière minute de faire du spectacle pour le publique de Burlington. Nous nous sommes donc mis d'accord sur une soirée country. Tout de suite, les gens ont pensé Madison et Cotton Eyed Joe forcément, les plus classiques. Toutefois y en a d'autres mais moins bien connu. Je suis moi-même pas très adepte de la musique country mais j'écoutai souvent mon grand-père faire de la guitare et ma grand-mère de l'harmonica. Avec ma sœur, on était tous les quatre à dormir à la belle étoile, prêt du feu et en cercle avec nos chevaux. On partait plusieurs jours à ne rien faire, juste se promener et profiter du paysage. Des bons moments qui ne seront plus pareils désormais.

Le jour J était arrivé. J'avais passé toute ma journée à préparer les derniers détails, tout était prêt pour recevoir la population du comté du Vermont. En attendant que la foule apparaisse, je m'étais mis de côté avec ma jument. Je laissais mes pensées vagabondées dans mon esprit, tout pendant que je flattais ma Beauté Noire comme je la surnommais de temps à autre. Je fus brusquement revenu à la réalité, quand la musique se fit entendre et que des pieds tapaient le sol. Blacké avait dressé ses oreilles, écoutant avec attention la fête qui venait de commencer. Je n'étais quant à moi, pas très enthousiaste ce soir-là. « J'dois y aller, on ne partira pas trop tard, promis. » Une fois que je lui avais tourné le dos, il m'avait semblé entendre comme un "T'as intérêt" mais en me retournant, il n'y avait personne et ma jument ne semblait pas perturbée. Elle avait la faculté de se mettre à "couiner" dès qu'un inconnu s'approcher trop prêt d'elle. Mis à part moi, pas une âme qui vive ne rôder.

Franchissant les portes battantes dignes d'un saloon, mes éperons signalaient ma présence avec leur cliquetis régulier comme Lucky Luke. Cependant, tout le monde était subjugué par la musique qui battait son plein. Mine de rien, beaucoup de monde s'était prêté au jeu de s'habiller comme les cow-boys ou même les pionniers de l'époque. Quoique, il y ait beaucoup de filles déguisées en Calamity Jane et non en Laura Ingalls. M'enfin bon, je préférais rester dans mon coin, les coudes posaient sur le comptoir dos au barman et le pied posé sur la petite rambarde. J'avais décidé de me contenter de regarder les gens danser, sans me soucier du reste.

(c) AMIANTE

The Country Show
I'm alone.. I'm a Cowboy

Pour nous détendre après l'explosion une fête avait été organisé au Ranch, une fête sous le signe du western une fête déguisée le ranch était dans le même quartier que ma maison je n'y avait jamais mis un pied, c'était donc l'occasion. Nous devions nous déguiser je décida de m'habiller en bandit, après tous mon métier c'est la bagarre. Je me déguisa sombrement, un jean, des chaussures brunes classique une chemise à carreau, un veston brun, un chapeau de cowboy brun, une ceinture avec deux faux pistolet et un foulart pour me cacher presque tous le visage. Je verifia ensuite que ma maison été fermé pris ma voiture et m'en alla jusqu'à cette intriguant lieu.



En arriva là bas, je me parka sorta de ma voiture et pris un temps pour regarder un peu partout. Wow. Je m'exclama tous haut en signe de surprise cette endroit était vraiment magnifique j'avais l'impression d'être dans une autre ville. Ca sentais l'Amérique. Je me dirigea ensuite vers là fête je regarda un peu partout et me sentis quelque peu paumé voir insociable, je ne vis aucune tête connu. Mais peut être allais je me faire des connaissances. La musique country était vraiment une musique entrainante.



Ne sâchant pas trop quoi faire je me dirigea vers le bar,seul endroits qui m'inspira. J'enleva mon fouloir et commanda un whisky coca avec glaçon. Le barman me donna mon verre je me retourna ensuite avec mon verre pour regarder, observer tous autour de moi, tous ces jeunes, tout cette joie, je n'y était pas habitué, je posa ensuite mes yeux à cotés de moi et vis un petit gars qui avait l'air tous aussi paumé que moi, voulant me sociabilisé, je me décida à lui lançer la conversation. Je trouve que cette fête est un franc succès tu ne trouve pas ? Lui lançais je en le regardant.

Emi Burton

The Country Show
I'm alone.. I'm a Cowboy

En arrivant à la fête au Ranch, je me sentais seul et perdu car je ne voyais aucune tête connue, je décida donc d'aller au bar ou je commanda un whisky avec deux glaçons, voyant un garçon tous aussi perdu que moi, je m'encouragea à me sociabilité et de lui lançer la conversation sauf que ce jeune homme avait l'air dans ces penser et avait l'air de ne pas avoir envie de me répondre. Ne voulant ne plus se prendre un vent je me décida de faire autre chose. Je bu mon wisky d'une traite, me leva et m'éloigna du bar .



Je me promena ensuite entre les jeunes tous d'un coup je crois un gars qui me provoqua en duel du fusil il avait l'air d'avoir bu un peu d'alcool et était d'humeur joueuse, voulant m'amuser je rentra dans son jeu, je remis donc mon foulard devant ma bouche sorta mes deux fusils. Le DJ qui nous avait repérer commença à mettre la célèbre musique qu'on entendait généralement dans les films de cowboys tous le monde nous regardait. On se mit tous les deux en position puis on se retourna et fit peté les petit petard qui était dedans. Tous le monde cria et la fête continua en joie. Je salua d'un high five le ptit gars qui m'avait provoqué. Parla quelque minutes. Puis m'en alla.



Je me dirigea ensuite vers le DJ et lui conseilla une musique qu'il trouva que c'était une merveilleuse idée je m'en alla ensuite vers la piste enleva les deux fusils de ma ceinture retira mon foulard et me prépara à ce qui allais suivre. Puis enfin la musique retentit, C'était Fake I.D une musique qu'on entendais dans le film Footloose. Tous le monde cria, tous le monde connaissaient la chorégraphie. On se mit donc tous en place et on dansa comme dans le film. Je me débrouillais plus au moins bien au danse, je ne sais pas pourquoi c'était toujours quelque chose qui m'avais attiré.

Roxanne & Co'

« the country show ! »

(oscar wilde) ▽ La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Vivre est la chose la plus rare au monde, la plupart des gens ne font qu'exister.

Regardant les gens dansaient avec enthousiasme, je fus perturbé par quelques paroles à côté de moi. Un grand brun, déguisé en ce qui semblait être un bandit, s'adressait à une personne. Me penchant de côté, le jeune homme que je reconnus, ne dit mot. Logique, il avait pour habitude d'ignorer tout le monde, préférant toujours rester dans son coin, à bouder. C'était le genre de personne que je ne fréquentais jamais à l'université. Le grand brun sembla vexé, bu son verre et partit. Le suivant du regard, il se prit de duel avec un autre et enchaîna par la suite, sur une danse. Y avait pas à dire, ce gars-là savait mettre l'ambiance. Entraîné par l'ambiance et même si j'avais décrété que je ne prendrais pas part à la fête, il n'y a que les imbéciles qui ne change pas d'avis pas vrai ? Je finis par rejoindre le rythme. M'embrouillant par moments car certains mouvements m'était inconnu, je me prenais au jeu malgré tout.

Une fois que les applaudissements du public eurent fini, le DJ enchaîna sur un slow, j'en profitais alors pour saluer le brun. « Salut ! William McKinley. » lui dis-je en tendant ma main. On m'avait toujours appris à être poli, avant d'aborder quelqu'un, habitude de jeunesse. « J'vous ai entendu tout à l'heure au bar. Ce gars est un solitaire, il ne parle jamais à personne à l'université. Tout le monde le trouve bizarre de toute manière. » fis-je avec un léger sourire en coin. Regardant autour de moi brièvement, je répondis à sa question à la place du muet. « Disons que si tout le monde s'y prenait autant à cœur joie que vous, cette fête serait digne d'un vrai film western ! » Le sourire jusqu'aux oreilles, je crois bien que c'était la première fois que je me remettais à sourire depuis l'accident, ce qui me fit le plus grand bien. « Je vais faire un peu le tour, peut-être qu'on se croisera plus tard. M'sieur. » lui dis-je en soulevant mon chapeau avant de partir.

Trainant entre la foule en délire, j’aperçus près du bar, Ivan. M'approchant à grands pas vers le militaire avant qu'il ne s'échappe de ma vision. Arrivé à sa hauteur, je découvris un insigne digne de son rang. « Shérif, Peterson. » lui fis-je en posant mes pouces sur ma ceinture, prenant la pose d'un cow-boy. Un sourire large s'afficha sur mon visage tandis que je le saluais. « Comment vont les affaires ? » Bien sur, je m'interrogeais sur toutes les possibilités que le militaire avait pu vivre, aussi bien dans son métier qu'au cours de cette soirée. Entre-temps, j'avais commandé un whisky au barman.

(c) AMIANTE

 
Pas de doute, tout ceci n'était pas fait pour moi, mais j'avais accepté avec une grande notoriété le fait de venir à cette association. Même si, je n'avais perdu dans l'attentat, je savais que je devais y aller. Pour Gauthier au moins, qui lui était partit lors d'une mission.  Je n'avais prévenu personne de ma personne mais j'avais fait quand même l'effort de m'habiller. Un jean et une chemise avec un simple chapeau de cowboy, ce qui me changeait fortement de mon habit de caporal-chef, après tout, je pouvais être n'importe qui ici, Lucky Luke, un cowboy parmi tant d'autres, tout ce qu'il me fallait ce soir. Puis je croisai le regard de quelques jeunes qui buvaient. Tout cela avait été difficile de ne pas leur dire de faire attention mais qui étais-je pour leur faire le moral ? Après tout, nous n'avions qu'une seule vie non ?  Après quelques minutes à essayer de me créer un chemin, je reconnu cet homme. William auprès d'un autre homme que je connaissais également puisqu'il s'agissait de mon major. Encore une fois, j'essayais quand même d'être de bonne allure, après tout, ce n'était pas tous les jours que l'on pouvait rencontrer son supérieur dans une soirée comme cela.  J'arrivais alors près du bar en profitant pour prendre une boisson pour sentir le contenu mais finalement je me contentais d'un simple jus d'orange. Je n'avais pas vraiment le coeur à faire la fête avec tout cela, et mon esprit était déjà en train de divaguer sur les jeunes femmes et les jeunes hommes de la fête. Je ne connaissais certes peu de monde mais assez pour me sentir en sécurité aussi.

« the country show ! »

(oscar wilde) ▽ La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Vivre est la chose la plus rare au monde, la plupart des gens ne font qu'exister.

Tandis que je parlais avec le major Ivan, beaucoup de personnes continuaient d'entrée et pour la première fois de la soirée, une indienne débarquait. Il était temps ! Car oui, maintenant cette fête ressemblait vraiment à l'époque western. Toutefois, les Indiens n'étaient pas autorisés à rentrer dans un saloon mais ici, rien n'empêcher à un Indien d'entrée. Par la suite, ce fut un autre homme qui entra. Le regardant et ne le quittant pas des yeux, j'avais du mal à le reconnaître. Pourtant son visage m'était bien familier. Rah je n'aime pas quand je ne me rappelle plus le nom d'une personne. Ça y est ! Matthew ! Rencontré lors d'une soirée bien... arrosé je l'avoue. Il n'empêche, on s'était bien marré. M'excusant auprès d'Ivan, je m'absentais de sa compagnie et rejoint Matthew, le saluant à son tour.

Au fil de la discussion, on finit par ne plus s'entendre parler à cause d'un groupe à côté de nous. Me retournant pour les étudier -oui la curiosité est un vilain défaut-, ils se mirent à ricaner. Ricanement qui de leur part, ne semblait rien de bon. Mon intuition fut fondée lorsque le groupe se dirigeait près de l'Indienne. Observant tranquillement, j'étais certes dépourvu d'entendre de là où je me trouvais mais en revanche, j'étais apte à regarder ce qui se passait. C'est lorsque l'un du groupe attrapa la pauvre fille, que je fis une tape sur l'épaule du caporal. D'un signe de tête je lui montrais la situation, sans pour autant décrocher mon regard de la scène.

Retirant l'étreinte du gars qui puait l'alcool à plein nez, je lui fis face. « Si j'étais toi j'éviterais. » Le groupe se regroupait autour de l'Indienne et du pauvre cow-boy que j'étais. « Et pourquoi ? » « Premièrement ? T'es bourré ou plutôt, vous êtes tous bourrés. Deuxièmement, kidnapper une Indienne est puni par la loi. Et troisièmement, il y a deux militaires présents, qui sont ô comme par hasard, de bonne connaissance. J'ai qu'à dire "Aie" et ils rappliquent. Ils sont là-bas, ça vous tente ? » Ils mirent quelques secondes à réagir mais finalement, et heureusement, ils finirent par partir. Une chance ? Une coïncidence ? Que sais-je. L'important c'est qu'ils étaient partis. « Espèce de malade ! » Une voie était sortit de nulle part, mais j'avais beau regarder autour de moi, personne ne semblait m'avoir parler. Étrange et c'était la deuxième fois dans la soirée. J'avais l'impression qu'elle arrivait tout droit de mes pensées sans pour autant que ce soit moi qui y pense.

Mon intention revint sur la pauvre fille qui avait peut-être, faillit se faire agresser. « Ça va aller ? » Mais alors que je finissais ma phrase, une musique retentit. Cotton eyed Joe. L'une des seules chansons dont je connaissais la chorégraphie à peu près par cœur. « Squaw veut-elle danser avec visage pâle ? » C'était peut-être ringard de ma part mais j'y tenais, la musique m'avait entraîné. J'aimais cette musique.

(c) AMIANTE