Je me présente Ellya Callaghan. Je suis né(e) le 13/02/1990 à Burlington, ce qui me fait 25 ans et promis, j'ai toutes mes dents ! Je suis en ville depuis ma naissance. Pour moi, les plus sexy sont les hommes et je suis actuellement célibataire, mais diablement amoureuse. Je suis infimière et j'aime ce que je fais. Oh je vous ai pas dit... j'ai pas de don. Niveau caractère, on dit de moi que je suis étourdie +, jalouse +, impatiente + mais également douce -, pétillante - ainsi que amusante -. On me dit souvent que je ressemble à Nina Dobrev mais en plus canon évidement. Et dernière petite info', j'appartiens au groupe we are the world et je suis un scénario.
 

J’aurai tendance à d’abord dire « bonheur ». Oui, c’est vrai, avant mes douze ans tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Nous étions une famille banale, un père, une mère, un  grand frère et moi, la petite sœur. Malheureusement, ma mère perdit la vie dans un accident et dès lors, ma vie pris le tournant d’un cauchemar. J’ai très mal vécu cette période, ma mère étant ma meilleure amie, ma confidente, une personne dont j’étais excessivement proche. Suite à cela, mon père est devenu un peu trop envahissant. Par amour pour moi, très certainement, mais il est devenu invivable : au point de me faire perdre Diego. Alors, j’hésite … elle n’est plus « pur bonheur » depuis bien longtemps. Disons bonheur, entaché d’une dose de malheur.
 

Je n’ai jamais manqué de rien. Amour, câlin et parfois dispute … oui, j’ai eu une enfance normale. Même si j’ai eu l’impression de tout perdre le jour de la mort de ma mère. Mon frère et moi-même étions anéantis. Et je ne vous parle pas de mon père … Les Callaghan au bord du gouffre. Malgré tout, aujourd’hui, nous allons beaucoup mieux. Oui, certaines choses font que je me suis un peu éloignée de mon père, que notre relation est conflictuelle … mais je l’aime malgré tout. J’ai eu une enfance normale, en somme.
 

J’ai déjà eu quelques petits copains avant de le rencontrer. Il était grand, capitaine de l’équipe de basket ball et moi, pom-pom girl. Disons qu’il m’a tellement touchée, qu’il a réussit à me rendre tellement accro à lui, que depuis le lycée, je suis toujours éperdument amoureuse de Diego. Je ne suis pas du genre à coucher un soir juste pour m’amuser. Non, vraiment, je suis plutôt Amour avec un grand A, complètement et follement amoureuse, fidèle comme personne. Cependant, tout cet amour n’a pas été suffisant pour le garder.

Je ne suis malheureusement plus à l’école. Je suis infirmière aujourd’hui, depuis trois ans déjà. J’étais dans un lycée banal, et j’étais plutôt populaire. En même temps, j’étais la petite-amie du capitaine de l’équipe de Basket alors voyez-vous, ça aide un peu, ahah ! Je n’étais pas le genre de fille à se moquer des autres tout le temps, au contraire. J’aimais et j’aime toujours prendre soin des gens, les aider lorsqu’ils sont dans le besoin. J’étais bonne élève, sauf en histoire et géographie. Allez savoir pourquoi, ça n’a jamais collé !

 
« Maman ! » Le regard de Mrs Callaghan s’éclaira d’un seul coup. Cassandra Callaghan était mère de deux enfants : Nicholas et moi-même, Ellya. Nous étions une famille unie, avec mon père, Daniel. Architecte de la ville, ce dernier se démenait pour que sa petite famille ne manque de rien, et il y arrivait plutôt bien. Mon frère et moi étions polis, joyeux et même si nous faisions parfois quelques bêtises, notre vie était un long fleuve tranquille. Mais le fleuve s’agita, à la mort de ma mère. J’avais alors douze ans et mon frère aîné, tout juste 14. Notre vie s’écroulait. Etant très proche de ma mère, sa perte fut un véritable coup dur … je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer, et même quand je n’avais plus rien à pleurer, je continuais. Ma mère, ma meilleure amie, mon jardin secret avait disparu si tragiquement. Accident de voiture. Terminé, elle était balayée de cette planète comme un vulgaire grain de poussière. J’en voulais au monde entier de continuer à vivre. À quoi bon se lever si maman n’est plus là pour me serrer dans ses bras ?
Vu mon état, mon père devint excessivement protecteur envers moi. « Ne lui parle pas, va pas là-bas, reste avec moi, dis-moi ce qui ne vas pas. » Exaspérant. Oui, il devenait envahissant, mais malgré tout, il restait mon petit papa adoré et je ne pouvais pas lui jeter en pleine tête un « fiche-moi la paix », lui aussi était bien trop affectée par la perte de sa femme.

Mais la vie continuait malgré tout et je remontai doucement la pente. C’est à seize ans que je fis la connaissance de Diego Grey. Celui qui au fil du temps allait devenir l’homme de ma vie. Mais comment pouvais-je savoir l’importance qu’il allait prendre ? Il était capitaine de l’équipe de basket est était âgé de deux ans de plus que moi. Il était souriant, bon joueur et irrésistiblement attirant. Comme par enchantement, comme dans les contes de fées, Diego et moi, ça a tout de suite bien accroché, au grand désespoir de mon père. Nous sortions ensemble, comme deux gosses amoureux. Mais Diego prit beaucoup plus d’importance dans ma vie. À tel point qu’il y a un peu plus d’an an, il m’a demandé en mariage. Imaginez le rêve, la joie me submergeant ! J’ai tout de suite accepté, bien trop ravie, bien trop heureuse !
Mais une fois de plus, il faut croire que le bonheur n’est pas fait pour moi. Suite aux menaces de mon père, j’ai du mettre fin à ma relation avec Diego. Je lui ai écrit une lettre :


« Diego,
Je ne trouve pas les mots pour te dire à quel point … je suis désolée. J’ai rencontré un homme durant les vacances de l’été. Et je l’ai embrassé. Je ne sais pas ce qui a pu se passer entre nous, entre lui et moi je veux dire. Mais je suis tombée folle amoureuse de lui. Je ne veux plus de ce mariage avec toi.
Tu trouveras dans l’enveloppe, la bague de nos fiançailles.
Sincèrement désolée.
Ellya. »


Bien sûr, ce n’est pas la vérité. Ce n’est qu’un mensonge, inventé de toutes pièces. Je ne veux pas qu’il lui arrive quoi que ce soit par ma faute. Alors j’ai envoyé cette lettre. Et je n’ai plus jamais eu de nouvelles de lui. Je sais juste qu’il s’est engagé dans l’armée. Il me manque. Je l’aime.