Sujet: Voir la mort en face [Feat Erik] Ven 3 Juil - 17:21
Kamille & Eric
▴Voir la mort en face▴
La nuit était tombé depuis un long moment déjà, comme souvent ses temps si la jeune femme arpentait les rues en pleine nuit pour rentrer chez elle. N'ayant plus de voiture, elle était contrainte de marche pour rentrer à l'appartement. Elle marchait tranquillement les écouteurs dans les oreilles écoutant de la musique pour passer le temps. Elle ne faisait pas trop attention à ce qui se passait autour d'elle. Mais lorsqu'elle entendit un bruit de moteur particulier, elle tournait la tête et vit un motard passer. Elle le regardait et croisait son regard. Elle fronçait les sourcils, mais continuait sa route sans trop y pensé. Elle arrivait chez elle et prit rapidement une douche, elle était seule. Son frère devait encore travailler. Elle mit un pull couleur crème ainsi qu'un jeans, puis ses chaussures. Elle se préparait un chocolat chaud, elle se mit dans le canapé. Elle finit par s'endormir épuisé.
Elle ouvrit les yeux et se retrouvait dans une ruelle. Elle fronçait les sourcils, elle regardait autour d'elle sans comprendre ce qui se passait. Après quelques secondes, elle reprit ses esprits et comprit bien vite ce qui allait se passer. Elle entendit des voix derrière elle. La jeune femme se cachait, tandis qu'une bagarre éclatait entre deux hommes en cuir. Elle vit sur leur dos une sorte de logo, surement celui de leur groupe de bikers. L'un d'entre eux tombait à terre avant de relever la tête vers la jeune femme. En voyant son visage, elle comprit que c'était l'homme qu'elle avait vu plus tôt dans la soirée. Elle vit l'homme derrière sortir un couteau. La jeune femme posait une main sur sa bouche pour ne pas crier et être vu par le tuer. Elle savait ce qu'il allait faire. Elle n'arrivait cependant pas à fermer les yeux. Elle vit l'homme trancher celle du bikers dans un mouvement simple. Le sang fut propulsé un peu partout autour de lui, si bien que la jeune femme de l'endroit où elle était en reçu. Elle sursautait et fit tomber un pot en verre qui se brisa dans un bruit qui résonnait entre les parois. Le cœur de la blonde s'emballait, elle se mit à trembler. Le tuer relevait la tête. S'en était finit, il avait compris qu'elle était là. Elle se retournait et partit en courant vers le bout de la rue, il y avait un pub un peu plus loin. Elle espérait l'atteindre.
Malheureusement, quelques choses lui attrapait la cheville et la fit tomber au sol. Elle se retrouvait et se débattis. L'homme était au-dessus d'elle. Il refermait ses mains autour du cou de la jeune, qui cria. Elle ne savait pas quoi faire. Les larmes coulaient le long de ses joues. Elle essayait de crier mais l'homme serrait un peu plus ses mains sur le cou de Kamille. Elle le griffait. Elle commençait à voir flou. Elle avait de plus en plus de mal à réfléchir et à bouger. Elle voyait le visage de l'homme au-dessus d'elle, qui allait la tuer. Elle le fermait
Sujet: Re: Voir la mort en face [Feat Erik] Ven 3 Juil - 19:29
Encore une putain de journée s'étant déroulée comme toutes les putains d'autres journées. Une journée de travail avec Léo, quelques clients à peinturer l'beefsteak, des sous d'encaissés, des temps libres passés à picoler et... Tiens, un message plutôt inhabituel. Nous sommes en début d'après midi, un ami du groupe, c'bon vieux Francis me signales qu'il à la sale impression d'être épié. Voilà quelque chose que je n'apprécie que très moyennement. Il m'affirme qu'il me tiendra au courant dans la soirée, chose que j'apprécie pas forcément plus, mais vu la tournure du truc, je ne peux que lui faire confiance. L'après midi se déroule donc sans réelles embuches, sans embuches ni nouvelles de sa part. En parlant de beefsteak, d'ailleurs, c'est ce que j'me suis enfilé, au moment de recevoir un message "Rejoins moi à "coordonées" ASAP" Voilà de quoi confirmer mes doutes. C'est donc sans réellement demander mon reste que je me lèves, laissant sur l'comptoir de quoi payer la bouffe qui au passage, avait à peine été entamée pour me diriger et foncer droit vers les dites coordonnées. C'était a quelques pâtés de maisons de là, j'me suis donc décidé d'y aller à pattes, marchant de bonne allure pour finalement tomber nez à nez avec le cadavre de Francis. Putain... Francis... Sans même remarquer ce qui était en train de se produire non loin, je me baissais auprès de lui, constatant de sa mort avant de fermer ses yeux, de la paume de ma main.
-Mon frère, tu seras vengé, sois en sûr.
Avant même de pouvoir prendre le temps de faire quoi que ce soit de plus, j'attrapais mon téléphone pour passer un appel d'urgence, signalant le cadavre ainsi que ses coordonnées de manière anonyme, comme toujours avant de raccrocher d'instinct, entendant une jeune femme crier. Un témoin ? Cela voudrait-il dire que le tueur est encore proche ou que celle-ci me prenait pour le tueur ? Si seulement... Oui, il semblerait que la chance soit encline à me sourire, lorsque je vis un homme, penché sur une jeune femme, en train d'essayer de l'étrangler au bout de la rue. Celle-ci semblait ne pas avoir assez de force pour se débattre. C'est donc là que je fus comme frappé, comme atteint d'un poignard en plein cœur lorsque je vis le symbole des miens orner la veste de cuir de l'agresseur. Mon sang ne fis qu'un tour tandis que je traversait la ruelle dans une allure de marche forcée, rapide, assez vite pour que ça en soit presque surprenant, attrapant l'homme par le col pour écraser son dos contre le mur, comme si il ne s'agissait la que d'un simple insecte, le forçant donc à lâcher la jeune femme. L'adrénaline avait déjà envahit le moindre recoin de mon propre sang, me permettant de le garder ainsi face à moi, le reconnaissant péniblement.
- Michael... Pourquoi diable était-tu en train d'étrangler cette pauvre gamine ? Me dis pas que c'est toi qui à saigné Francis comme un vulgaire porc ?!
Sans réellement demander son reste ni donner d'explications supplémentaires, il tira sa lame pour tenter de l'assener directement dans mes côtes, m'envoyant un coup de boule assez lourd que je ne pus pas réellement esquiver, ne m'attendant pas à une réaction aussi violente sans avoir à passer par les mots. Mon reflexe fut ceci encore assez bon pour contrer la lame, chargeant un coup d'épaule directement dans son estomac pour faire rencontrer son dos avec le mur via une certaine violence, me redressant pour enchainer d'abord un coup de poing dans le nez puis un genou dans les côtes, l'attrapant ensuite, plaçant sa tête sous mon bras pour réaliser un supplex, profitant de la proximité des murs de la ruelle pour lui faire embrasser le mur d'en face. Je vins alors me placer au dessus de lui pour le redresser, lui enchainant un nouveau coup de poing, assez fort pour le ramener directement au tapis, me plaçant alors au dessus de lui, fracassant son crâne avec un enchainement de quelques coups, bref, mais sans réellement me retenir. Merde... Semblerait qu'il m'ait quand même eu, ce con... Je reculais de quelques pas, me tenant au niveau de la hanche la ou, visiblement, son, couteau était resté bloqué. Putain... Je laissais mon dos prendre appui au mur avant de me diriger vers la jeune femme. M'appuyant doucement au mur. L'alcool n'ajoutant rien à la situation actuelle. Vous me direz... Cela jouera sans doutes en ma faveur... vu ce que je venais d'accomplir. Une fois au niveau de la jeune femme, je pris donc la parole.
-ça va aller, petite ?
Avant même d'avoir réellement le temps d'attendre une réponse, un premier flic approchait, tendant son flingue vers moi, m'ordonnant de reculer après avoir constaté la présence des deux cadavres. Visiblement il semblait me penser responsable de tout ça. Merde... encore ma chance... Je reculait donc, m'adossant au mur doucement avant de me laisser glisser au sol, dans une légère grimace. Alcool et douleur... mauvais ménage. Il vins donc me menotter, sans réellement faire dans la demi-mesure, m'insultant déjà et me promettant un avenir au fond d'un trou sombre et crasseux... jusqu'à ce que ses amis arrivent. Jusque là, je portais un shirt sans manches avec un motard orné d'un crâne comme conducteur ainsi que mon petit blouson sans manches, témoignant donc tant du nombre incalculables de cicatrices que du nombre non moins aussi impressionnant de tatouages qui ornaient mes bras et mes mains. Mon pantalon était aussi simple que mes rangos, un pantalon type cuir ample, taché de sang, comme le reste. J'avais arrêté de faire attention à ma barbe depuis un moment, comme le côté "hirsute" qu'elle possédait en témoignait et mes cheveux étaient ramenés en arrière dans une assez longue queue de cheval. Simple, efficace. Bien sûr, si l'on voulait détailler mon visage, c'est bel et bien les larges et assez profondes cicatrices, similaires à une griffure d'une bête monstrueuse qui le traversait, que l'on pouvait voir sans aucune difficulté, en premier lieu.