Je me présente Otýlie Anastázie Král. Je suis né(e) le 08/12/1992 à Prague, ce qui me fait 23 ans et promis, j'ai toutes mes dents ! Je suis en ville depuis durée. Pour moi, les plus sexy sont les jolis hommes et je suis actuellement célibataire. Je suis secrétaire et j'aime ce que je fais. Oh je vous ai pas dit... j'ai pas de don. Niveau caractère, on dit de moi que je suis cultivée, travailleuse, créative mais également discrète, naïve ainsi que réservée. On me dit souvent que je ressemble à Kaya Scodelario mais en plus canon évidement. Et dernière petite info', j'appartiens au groupe We are the world et je suis un personnage inventé.
     

   Moi c’est Otýlie, Otýlie Anastázie Král et je suis d’originaire de République Tchèque. Dans ma famille on n’a jamais connu ce qu’était le luxe d’avoir un bon salaire. Mon père est ouvrier non déclaré pour une entreprise exerçant dans le bâtiment et ma mère, elle, est femme de ménage pour une famille bien plus riche que nous. Mais ce côté-là de ma vie ne m’a jamais vraiment dérangée. En revanche, j’ai une sœur jumelle : Natálie et je dois bien admettre, même si ça me fait mal, qu’elle m’a toujours dérangée. Avant notre naissance, mes parents n’avaient déjà pas de gros moyens. L’arrivée d’un enfant était bel et bien prévu mais d’un seul enfant. Autant vous dire que quand je suis arrivée juste après mon aînée, mes parents ont eu un peu de mal à m’apprécier autant que mon aînée. Parce que oui : un enfant c’est bien, ça rend heureux même s’il faudra serrer un peu la ceinture mais quand il y en a deux et qu’il va falloir la serrer encore plus certains parents, comme les miens, ne réagisse pas toujours très bien. C’est donc uniquement pour une question de ressource que j’ai été comme qui dirait, mise à l’écart. D’ailleurs, ma sœur à grandement profiter de cette mise à l’écart. Voyant bien qu’elle était la petite favorite à la maison, elle n’hésitait pas une seule seconde à se comporter comme une vraie petite peste. Me faire porter la responsabilité de ses bêtises, me rabaisser à longueur de journée ou encore me piquer mes affaires étaient devenus un quotidien auquel je ne réagissais pas. En grandissant dans un tel environnement, je me suis donc forgée une espèce de carapace qui faisait de moi une petite fille réservée, discrète et quasi inexistante…

A l’école les choses n’étaient pas différentes : ma sœur se comportait toujours comme la petite peste qu’elle était et faisait de moi son petit toutou qui la suivait partout et qui n’avait absolument rien à dire. Cette situation ne me plaisait pas mais j’étais bien trop renfermée pour dire quoi que ce soit. Ainsi, pour échapper à la méchanceté de ma sœur, je me suis construit une bulle de travail où je passais le plus claire de mon temps c’est peut-être grâce à cette bulle que mes résultats scolaires ont toujours été bons. C’est d’ailleurs suite à cette situation que j’ai fais la connaissance de Jolana, une amie d’enfance qui ne m’a jamais quitter. Elle était de ces enfants hyperactifs qui ne font rien comme les autres et qui, bien souvent sont rejeté pas les autres malgré leur côté extravertie. J’aimais beaucoup Jolana, même si au début je pensais qu’elle était comme les autres enfants et qu’elle allait sans doute se moquer de moi ou me rabaisser à longueur de temps. Mais les choses se sont passées bien différemment. Joe n’a jamais rien dit du comportement de Nat à mon égard elle se contentait d’ignorer tout simplement. Autant de calme dans un si petit corps me rendait admirative face à cette petite fille. Mais malgré l’affection que je lui portais, la pression de ma sœur aînée m’avait toujours fait retourner vers elle, laissant parfois Jolana seule mais toujours souriante « je comprends », me disait-elle à chaque fois comme pour me rassurée. Joe est sans aucun doute ma seule vraie amie, la seule qui est toujours été là pour moi et qui le sera sans aucun doute toujours. D’ailleurs en parlant d’amis, à part ma Joe, je n’ai jamais pu avoir mes propres amis. Nat m’a toujours traîner partout avec elle et ses amis et ne croyez pas qu’elle l’ait fait par envie, ma présence était requise uniquement pour qu’elle puisse montrer à quel point elle était mieux que moi, à quel point elle m’était supérieur. Je me contentais bien évidemment de baisser la tête comme si je n’avais rien entendu à ses remarques. C’est d’ailleurs suite à l’une de ses tirades rempli de méchanceté que j’ai fait la connaissance de mon meilleur ami Oskar qui a prit ma défense après plusieurs soirées passer avec le petit groupe de ma sœur. S’il l’a fait c’était par principe, il en avait assez de me voir me taire et ressentir ma souffrance à travers mon regard, c’est ce qu’il m’avait expliquée. Bien trop gentil pour apprécier ma sœur, je ne comprenais même pas ce qu’il pouvait faire avec elle. Oskar, Jolana et moi formions donc un petit trio d’amis même si ma sœur gardait la main mise sur moi et malgré les mise en garde de mes amis, je n’ai jamais su m’ouvrir pour lui dire ouvertement que je n’en pouvais plu. Je restais silencieuse tout simplement. Ce silence m’a d’ailleurs coûté une dépression. J’ai donc été suivit par une psychologue qui m’a conseillé de trouver un exutoire à toute la souffrance que j’avais engrangé en moi et c’est précisément ce que j’ai fais. Un jour en cours, alors que je m’ennuyais comme toujours, sans doute en raison de mes facilités scolaires, j’ai commencé à griffonner quelques mots sur le coin de ma feuille. Une citation à été la première chose que j’ai écrit, me retrouver à travers cette dernière, l’écrire m’avait apaisée.  C’est à la suite de cette sensation que j’ai commencé à gribouillé ici et là des semblants de textes racontant des histoires jusqu’au jour où j’ai décidé de me lancer réellement dans l’écriture d’une histoire complète. L’histoire d’une fille torturée, qui se sent seule : mon histoire. Puis j’ai mis petit à petit mon histoire sur la toile par le biais d’un blog depuis les ordinateurs de l’école que je fréquentais. Parce que oui, je n’avais pas d’ordinateur, les petits revenus de mes parents qui passaient la plupart du temps dans les fringues de ma sœur ne nous permettait pas d’en posséder un. Un jour, alors que je continuais gentiment à écrire mon semblant de roman, j’ai reçu un message d’un parfait inconnu qui cherchait son frère. Inutile de vous dire que cela me faisait penser à ce que je ressentirais si ma sœur n’était plu là, et j’avoue que je ne trouvais pas de réponse à cette question. Je me contentais de lui répondre simplement que lui cherchait son frère et moi je faisais tout pour fuir la mienne. Nous avons échangé plusieurs messages avant de lier une certaine forme de relation.

Mon réveil date d’il y a un peu moins d’un an. Après le départ de mes seuls amis pour la suite de leurs études et la rencontre de ce garçon par le biais de mon blog j’ai tout simplement eu une prise de conscience. « Il est temps d’être heureux », c’est par cette dernière phrase que je clôturais mon histoire, celle que je postais régulièrement sur internet. Après avoir écrit cette fin, je me précipitais pour faire mes affaires, tassant tout dans ma valise, je descendais avec cette dernière, annonçant avec froideur à mes parents que je m’en allais, que le lendemain je quittais la ville pour allez étudier ailleurs. Parents qui au passage, se contentaient de me donner un peu d’argent et de me dire de faire ce que je voulais. C’est ainsi que je suis arrivée à Burlington il y a un peu moins de trois mois. J’ai décidé de recommencer une nouvelle vie loin de ma sœur, loin de ma famille, loin de la souffrance. J’ai un petit job de secrétaire pour financer mes études que je reprendrais peut-être à la rentrée prochaine, je vie une vie plus ou moins normale et j’essaie pas à pas de prendre un nouveau départ pour sortir du mutisme dans lequel je me suis enfermée toute ces années. Je continue à passer de temps à autre sur mon blog pour avoir des nouvelles du garçon qui recherche son frère avec  lequel je discute régulièrement. L’écriture reste une chose importante dans ma vie j’essaie d’ailleurs de me lancer dans l’écriture d’un livre, un vrai.