Austin Hopkins, le plus jeune gamin de ma soeur. Il a seize ans et je dois  avoué que plus jeune, il était un petit monstre à ma faute. J'aimais bien faire des mauvais coups avec lui, mais j'aimais surtout passer du temps avec lui et il y a dix ans, ce fut tout de même le plus dure à laisser derrière. D'un côté Austin me rappelait cette fille que je n'ai pas put voir dès qu'elle atteint l'âge de deux ans. En réalité je ne l'avais jamais vraiment vu depuis sa naissance... Personne ne remplacera mon enfant, mais je dois avouer que Austin, je l'aime bien, bon d'accord, je l'aime, c'est mon neveu et ce fut difficile de laissé se gamin de six ans derrière moi. D'un autre côté, il avait dix ans lorsqu'il a apprit ma mort et honnêtement ce ne fut pas très facile pour lui, du moins j'imagine. Apprendre la mort de quelqu'un à l'âge de dix ans, c'est plutôt poignant tout comme se faire abandonné par sa mère. J'ai le coeur brisé vu la situation qu'il a vécu et je tiens bien à lui montrer que les Davis seront toujours là pour lui. J'essaie temps bien que mal de lui montrer que sa mère reviendra, mais ce n'est pas toujours facile.

Je trainais devais le lycée depuis quoi, une heure. C'était trop long de l'attendre. Oui, la patience n'est pas ma plus grande qualité, je l'avoue. Donc avec le manque de patience, je replace mon t-shirt trempé et entre dans l'établissement. - Oui, t-shirt mouillé - j'ai couru jusqu'au lycée, faut bien je me tienne en forme. Avec les combats, je dois avoir un excellent cardio. Je traverse les couloirs, vides, c'était dans le dernier mois de cours, donc les étudiants était concentré dans leur cours. Je sais très bien que ce n'est pas la plus grande joie avec la température extérieur. C'est le temps de sortir mon neveu des banc d'école! Il est trop blanc, il lui faut plus de couleur. Je regarde à gauche, à droite et passe ma main dans cheveux, puis dans ma barbe et regarde sur toute les inscriptions sur les portes. Je finis par trouver le bureau que je cherchais. J'entre dans le bureau sans prévenir et me trouve face au directeur. Je lui fais un sourire et un clin d'oeil avant de m'approcher. J'attrape le micro et le place sur mes genoux une fois assit sur le bureau du directeur. « Ce ne sera pas très long. » J'active le micro en me clairant la voix. « Attention tout le monde! Le soleil plombe et ce message s'adresse à Austin hopkins. Vous êtes demandez dans le bureau du directeur et ne laissez rien derrière. » Je dépose le micro et me tourne vers le directeur et lui tend la main. « Bailey Davis, je suis l'oncle de Austin et je viens le chercher, il a un rendez-vous, je sais, nous avons oublié de prévenir, ma faute. » Je me tais et fixe la porte en croisant les bras, les pieds flottant au dessus du sol.

Les Davis ont ruiné ma vie et je l'ai déjà dis plusieurs fois. En tout cas je le pense très sincèrement. La vie était cruelle avec moi et j'ignorais pourquoi. C'est bien pour ça que maintenant la vie je m'en foutais comme de l'an 40 et que je ruinais la mienne moi même, comme un grand, tant qu'à faire. Je l'appréciais tellement mon oncle quand j'étais gamin. C'était la folie dès qu'il débarquait à la maison, je lui fonçais dessus à peine il sortait de sa voiture et le laissait partir à moitié en larmes ensuite. On était proches, il jouait avec moi, je lui parlais des conneries que j'aimais quand j'étais petit et lui il m'écoutait avec toute sa patience sans jamais me dire de me taire parce que je le saoulais et pourtant il aurait pu. Puis du jour au lendemain, je ne l'avais plus vu. Pour un jour me faire dire qu'il était mort. Ma mère venait de partir, et mon oncle était mort. J'avais été inconsolable des semaines durant, pleurant sans arrêt dans ma chambre cette grande cassure dans ma famille qui auparavant me semblait unie. Et maintenant, c'était comme un retour de tout le monde qui m'échappait pas mal. Je n'y comprenais plus rien et ça m'épuisais de me creuser la tête pour essayer de trouver une logique à cette vie qui nous prend tout en nous faisant croire que tout est foutu pour ensuite faire revenir ces deux personnes faisant partie de mon passé, comme si jamais ils n'étaient partis.

Enfin bon, le truc le plus chiant quand on a 16 ans, c'est les cours. Obligatoires. Qu'est ce que ça pouvait être prise de tête. Poser ses fesses sur une chaise alors que dehors il y avait tant d'autres choses à faire. Ecouter quelqu'un dont on se fout totalement nous parler de choses dont on se fout encore plus. Non vraiment, ça m'ennuyait au plus haut point et j'occupais mes cours en griffonant sur des feuilles des dessisn ou tout ce qui me passait par la tête, carricaturant parfois avec un certain talent le prof qui se trouvait devant moi. C'était pas les beaux arts mais ça faisait passer le temps au moins un peu.

J'avais fini par m'assoupir à moitié sur ma chaise quand mon voisin de table qui se trouvait aussi être un ami me secoua pour me signaler que j'étais attendu chez le directeur en embarquant mes affaires. « Merde, tu crois qu'il a fini par capter que mes mots d'absence sont bidons? Si il a appelé mon père je vais souffrir! » Je soufflais en me passant une main dans les cheveux, me faire déranger en pleine semi sieste j'appréciais moyennement! Rangeant mes affaires dans mon sac assez rapidement je me relevais ensuite, balançant celui ci sur une de mes épaules avant de longer le long couloir jusqu'au bureau du directeur ou je frappais avant d'actionner la poignée pour finalement entrer dans le bureau. Quelle surprise quand je vis mon oncle devant moi, ben tiens. Qu'est ce qu'il faisait la lui? « Billy? Qu'est ce que tu fais dans mon lycée? Tu sais que j'étais en plein milieu de mon cour de géographie? Qu'est ce qui se passe? T'as courru? » J'indiquais son t-shirt trempé d'un signe de tête, l'air légèrement dégouté. Mouai, la sueur c'était moyennement mon truc même si je brillais dans l'équipe de basket de mon lycée. 1m94, ça aide! Je m'adossais contre la porte en attendant de savoir ce qu'on me voulait.