D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été faciné par les meutriers. C'est glauque je sais, et d'ailleurs, je ne sais même pas d'où viens cette facination, mais elle est là. Je ne devrais pas parler de moi en premier mais plutôt de mes parents.
I. Once Upon A Time In December
Il ne devait pas être loin de minuit quand Maggie Johnsson passa devant le parvis de l'église de Louisville dans le Kentuky. Il faisait froid ce jour-là et les lampadaires de la place ne fonctionnaient pas. Par peur de tomber sur des gens peu fréquentables, elle avait activé le pas jusqu'à arrivée dans la rue dans laquelle sa maison familiale était situé. Elle était l'ainée de quatre soeurs mais, n'avait pas encore les droits d'une jeune femme majeure. Alors qu'elle allait entrer chez elle, elle vit une forme humaine accroupie près d'un réverbère, curieuse, elle s'approcha de cette chose qui était en réalité un homme de son âge, mourant de froid. Elle le ramena à la maison sous le mauvais œil de sa mère et de son père et lui donna un peu de soupe qu'avait fait sa mère.
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Le jeune homme se présenta à elle, il s'appelait George Dawson et était un artiste, en fait, il était clown de rue. Il s'était retrouvé dans le froid de Louisville à cause d'un malheureux malentendu qui lui fit perdre sa chambre d'hôtel. Maggie, lui proposa de rester le temps qu'il voulait. George était lui même issue d'une grande famille, il avait un grand frère et une soeur mais, il ne les voyait pas souvent car il partait toujours en voyage.
Maggie s'enticha de George et quand il partit pour d'autre horizon, elle partit avec lui. Amoureux et fraîchement fiancés, ils partirent à l'aventure et visitèrent beaucoup de villes avant de s'arrêter à Philadelphie pour que Maggie puisse accoucher convenablement. Elle n'eut qu'un seul enfant, Moi.
II. Circus Show & More
Pendant toute mon enfance, j'ai été sur les routes des USA. Changeant sans cesse d'amis et de repères. Vous imaginez que pour une petite fille de six ans, ce n'est pas forcément la meilleure atmosphère pour grandir et s'épanouir. Mais, je m'en suis plutôt bien sortie. Mon père était très souvent en spectacle tandis que ma mère faisait ses costumes. Moi, pendant ce temps-là, j'avais du temps libre pour lire ou étudier, c'est ; justement, pendant ce temps libre que j'ai commencé à lire des histoires d'assassinat. La première histoire que j'ai lue avait été celle de Désirée Landru en France, j'étais à la Nouvelle-Orléans, dans la loge de mon père, et je m'étais prise dans les articles de journal très vite. J'avais dix ans. C'est tôt pour s'intéresser à cela et pourtant, cela ne me faisait pas peur. Au contraire, je voulais en savoir d'avantage, je voulais savoir sa psychologie.
J'ai oublié de vous parler de ma famille, ah la famille, il n'y a rien de mieux. Mon oncle était un homme qui me faisait peut, il était un peu trop porté sur l'alcool et je plaignais souvent ma cousine d'avoir affaire à lui, Grace Cette cousine en question et moi, nous nous étions jamais vraiment côtoyé avant d'arrivée à Burington mais maintenant, nous tâchons de souder des liens forts.
Enfin bref, je reprends mes explications.
J'ai donc, toujours eu dans l'idée de travailler en tant que profileur, et je m'étais très vite renseignée sur ce métier. Ma mère était heureuse de voir que je ne voulais pas être artiste, la vie était dure sur les routes, mon père, lui, ne m'en a jamais vraiment parlé, préférant sans doute noyer sa peine de ne plus me voir, dans ses numéros poétiques.
III. It's a brand new day
Quoi qu'il en soit, malgrés les années qui défilaient, je continuais d'avoir une scolarité 'normale' , sur les routes, ma mère m'apprenait tout ce qu'elle savait et arrivé à 16 ans, j'envoyais alors ma candidature à plusieurs universités qui donnait le droit d'avoir les études necessaires pour faire ce que je voulais faire. C'est quand nous sommes arrivés à Burington le jour de mes dix sept ans que tout à basculé.
Alors que mon père se produisait dans le cirque du coin, je suis partie me ballader en ville, je suis passé par l'unniversité dans laquelle j'avais postulé. Curieuse, j'entrai à l'intérieur et arriva très vite devant l'administration qui m'indica qu'on m'attendait depuis un petit moment, après avoir été reçu par le président du batiment, on m'accepta dans le cursus que je voulais. Incroyable, surprenant et surtout, remplit de joie, j'étais revenu avec l'acceptation vers mes parents.
Nous étions rester plus longtemps que prévu dans la ville, le temps de faire tous les papiers necessaire et me trouver un logement en colocation que je partageais avec un mec et une nana super sympas. Malheureusement, mon père ne pouvait pas rester en place et au mois de septembre, quand j'entrai enfin à la FAC, mon père et ma mère prirent la route pour le sud... C'est comme ça que j'ai commencer à habiter ici. Mais à 17 ans, seule, et n'ayant jamais pris des cours dans une école, ce fut pas mal difficile mais j'eu mon diplome très facilement et un job un mois après.
IV. Stuff & Now
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Parlons un peu de maintenant et des autres choses que je n'ai pas abordé comme par exemple l'amour?
Bon, voilà maintenant dix années que je suis à Burington et je m'y sens vraiment bien, j'ai un job dont j'ai toujours rêver et même si c'est un job à risque, je me sens bien. J'ai des amis et de la famille ici (Grace bien sûre!) et je passe plus mes soirées à boire un coktail que devant la télé. C'est ça la vie de célibataire.
Quoi qu'il en soit, j'ai déjà trouver l'amour plus d'une fois, des petits amis à la FAC ou même au travail (Bon surtout des coups d'un soir au travail mais c'est pas de ma faute!). Et depuis quelque temps, il y a cet homme dans ce café que je croise tous les jours à la même heure et à la même place... Il faudrait peut-être que je lui dise , un jour, un simple "salut" pour commencer mais...Que dois-je faire vraiment? Je ne le connais pas...