Je me présente Brusenna Roxanne Winchester. Je suis né(e) le 31/12/1993 à Londres, ce qui me fait vingt et un ans et promis, j'ai toutes mes dents ! Je suis en ville depuis cinq. Pour moi, les plus sexy sont les hommes et je suis actuellement célibataire. Je suis artiste/musicienne, blogueuse et j'aime ce que je fais. Oh je vous ai pas dit... j'ai un don (dissipation) . Niveau caractère, on dit de moi que je suis souriante, douce, forte mais également fragile, curieuse,  maladroite ainsi que sensible. On me dit souvent que je ressemble à Lily Collins mais en plus canon évidement. Et dernière petite info', j'appartiens au groupe I'll Be There for You et je suis un personnage inventé.
 

Ma famille, mon ancre. Elle représente l'un des aspects le plus important de ma vie et pourtant, elle n'est plus ce qu'elle était. Il faut être réaliste, les Winchester étaient autrefois une famille unis et heureuse, mais tout a dérapé au fil des années. Je ne veux pas me placer au centre de tout, mais je sais que je suis l'une des raisons qui a détruit le lien qui nous unissait. Pourquoi?! Oh, laissez-moi reprendre depuis le commencement, se sera plus clair. Nous étions quatre, mon père, ma mère, mon jumeau et moi. J'ai toujours été proche de mon jumeau, Lùkas, mon aîné de bien peu, même s'il aimait particulièrement le rabâcher. Ma santé a commencé à se dégrader, c'est à ce moment que les choses commencèrent à changer. Ma mère tomba rapidement dans une sorte de dépression et s'enfuit en pleine nuit, sans le moindre mot. La famille éclata aussitôt. Mon père partit en voyage d'affaire, nous laissant seul mon frère et moi dans une ville qui nous était jusqu'alors inconnue. Depuis, même si notre père nous envoi régulièrement de l'argent, il ne reste que Lùkas à mes côtés, prenant soin de moi de jours comme de nuits et honnêtement, sans lui je ne serais sans doute plus de ce monde depuis longtemps.
 

J'ai eu une enfance relativement compliqué, entre rires et larmes. Etant une enfant fragile dont la santé n'était pas la meilleure, j'ai passé la majorité de mon temps à l'intérieur, maison ou hôpital fréquentant plus de médecins que d'enfants de mon âge. Pourtant, malgré les épreuves, je gardais le sourire, grâce à Lùkas. Il faisait absolument tout ce qui était imaginable pour faire apparaître ne serait-ce une esquisse de sourire sur mon visage. Il représentait et représente toujours le meilleur ami, le protecteur que tous rêverait d'avoir. Il avait le don pour calmer mes maux et m'apporter la joie.
Je n'ai pas passé beaucoup de temps sur ma terre natale, déménageant durant mon enfance pour Phoenix aux Etats-Unis. Un déménagement des plus éprouvants, sans parler de mon transfère vers un autre hôpital. Le vol m'avait semblé duré une éternité.
Enfant, le dessin et la musique représentait mes plus grandes activités et presque les seules en fin de compte. Peu à peu, j'ai commencé à poster mes œuvres sur un petit blog en gardant ainsi un minimum de liens avec le monde extérieur. C'est toujours le cas aujourd'hui...
 

Je ne crois pas à l'amour des contes de fées, c'est trop beau pour être vrai. Malgré tout, je crois à l'amour avec le grand A, celui que l'on ne peut jamais oublier. Contradictoire?! Peut-être... A vrai dire, je ne suis jamais réellement tombée amoureuse, comment aurais-je pu?! J'ai passé une grande partie de mon enfance dans les chambres d'hôpital, alors comment faire des rencontres de ce genre? Je ne pouvais pas craquer sur un quadragénaire, médecin du haut de mes huit ans plus ou moins. Sans parler du test que mes possibles coups de coeur devait passer avant de m'approcher, par le plus protecteur de tous, Lùkas.

Je n'ai pas suivis le parcours classique d'étude. J'avais commencé l'école primaire, dans la même classe que Lùkas et j'ai arrêté en cours d'année à cause de ma santé. Dès lors, j'ai pris des cours à domicile sous la surveillance d'un père plus que sévère lorsque venait le sujet de l'éducation. Au début, ma mère avait tenté de tempérer le tout, mais a rapidement abandonné en s'enfuyant dans la nuit. Je vivais la vie étudiante à travers Lùkas. Il me parlait de son quotidien, n'hésitant aucunement avec les détails. Malgré un parcours différent, j'ai tout de même eu mon diplôme de fin d'étude du lycée. Je n'ai pas poursuivis mes études après ça, hésitante sur l'orientation. Mais, sait-on jamais, je pourrais peut-être reprendre mes études supérieures l'année prochaine.

« Tu ne devrais pas sortir... Ce n'est pas prudent ! Si tu faisais un malaise ou je ne sais quoi?! » Jamais deux sans trois ou jamais deux cents fois sans trois cents. Lùkas ne cessait de répéter la même chose depuis l'instant même où j'avais exprimé mon souhait de sortir une bonne fois pour toute de l'hôpital et d'essayer de mener une vie aussi normal que possible. Le médecin qui me suivait depuis mon arrivée en ville était d'accord avec ma décision. Ma santé avait commencé à s'améliorer et je ne voulais pas passer ma vie dans un lit d'hôpital dans un environnement de plus en plus déprimant. Je voulais sentir le soleil sur ma peau plus que quelques heures par jour, je voulais être enfin libre de mes mouvements et faire de nouvelles rencontres. Je n'avais rien contre les infirmiers, il y en avait plusieurs de mignons, mais je ne supportais plus cette atmosphère qui m'oppressait. Je soupirais. Je savais que Lùkas souhaitait me protéger, comme il l'avait toujours fait, mais il devait me comprendre. Depuis mes cinq ans, je voyais presque tout le temps le même décors et honnêtement, les frais étaient devenus exorbitant. « Lùkas, je sais que tu t'inquiètes, mais ça va aller. Même le docteur a donné son autorisation et je viendrais souvent pour faire un contrôle. Ne t'en fais pas. » Soufflais-je finalement depuis la petite salle de bain où je me débarrassais avec joie de cette immonde tenue de patient pour quelque chose de beaucoup plus confortable. Un jean et un léger pull pour la frileuse que j'étais. « Malgré tout, je pense... » Ouvrant la porte dans un courant d'air, je coupais mon jumeau dans sa lancée pour le fixer intensément et lui faire comprendre une bonne fois pour toute que je ne changerais pas d'avis. Soupirant à son tour, il se contenta d'acquiescer et je sue qu'enfin il acceptait ma décision. De toute façon, je vivrais avec lui et je me doutais qu'il n'allait pas se gêner pour me surveiller de près. J'esquissais un franc sourire, déposais un bref baiser sur sa joue et sortis de cette chambre que j'avais occupée depuis si longtemps. J'étais pressée de partir et pourtant... Pourtant, je savais qu'une partie de moi, aussi infime soit-elle, allait regretter cette chambre.

Sac sur le dos et guitare en mains, je marchais tranquillement dans les couloirs, suivit de très très près par Lùkas. A le voir, protecteur à l'excès, on aurait pu croire qu'il attendait le moindre signe de faiblesse pour me ramener de force dans la chambre que je venais de quitter. Chose qui n'arriverait pas ! J'avais encore quelques moments de faiblesses et lorsque je tombais malades ce n'était absolument pas jolie, mais je me sentais bien. J'avais envie d'aller de l'avant, je vivre comme n'importe qu'elle femme de vingt et un ans avec un jumeau. De plus, tous les papiers pour ma sortie étaient déjà signés, il me restait uniquement à passer la porte et me rendre dans l'appartement que je partagerais avec mon aîné. J'avais absolument tout prévu... Mais, rien ne se passe jamais comme prévu, c'est connu. Je respirais profondément l'air de la ville lorsqu'une alarme retentit suivit d'un long silence. Lorsqu'une voix retentissait et que la panique commença à se faire sentir autour de nous, Lùkas fut le plus rapide à réagir. M'agrippant le bras avec force, il hésita et m'entraîna le plus loin possible, laissant le passage. Une explosion, la panique. Mon souffle court, mon coeur battant la chamade. Honnêtement, je ne me souviens que vaguement la suite des événements. J'avais dû m'évanouir, cela ne m'étonnerait guère.