Je me présente Bethany Jodie Fleming. Je suis né(e) le 18.12.1988 à Burlington, ce qui me fait 27 ans et promis, j'ai toutes mes dents ! Je suis en ville depuis toujours. Pour moi, les plus sexy sont les hommes et je suis actuellement célibataire. Je suis militaire et j'aime ce que je fais. Oh je vous ai pas dit... j'ai pas de don. Niveau caractère, on dit de moi que je suis intrépide, courageuse, franche mais également réservée, dure ainsi que téméraire. On me dit souvent que je ressemble à Emilia Clarke mais en plus canon évidement. Et dernière petite info', j'appartiens au groupe The Star-Spangled Banner et je suis un personnage inventé.

A mon grand malheur, j'étais fille unique. Ce qui m'handicapa d'autant plus lors de la mort de mon père sous ses fonctions alors que je n'étais âgée que de sept ans seulement. Avant qu'il ne s'en aille pour toujours, lui, ma mère et moi-même étions très proches lorsque nous arrivions à nous réunir.

Cependant le décès de mon paternel entraîna ma génitrice dans une profonde dépression qui s'enchaîna sur l'abus d'alcool au point d'en trouver la mort une bonne dizaine d'années plus tard. Depuis mes sept ans jusqu'à sa mort, elle ne s'était plus véritablement occupée de moi, beaucoup trop accablée par la mort de son mari. Alors, bien que ma grand-mère récupéra une partie de mon éducation de sa propre volonté, j'ai rapidement dû apprendre à ne compter que sur moi-même, à devenir bien plus indépendante qu'une petite fille de mon âge ne devait l'être.

J'avais passé une enfance merveilleuse jusqu'à mes sept ans, avant que tout ne s'écroule. Et le pire, dans cette histoire, c'est que je ne lui en veux pas, à ma mère, de s'être conduit de cette manière.

En partie oui, je n'ai pas trop à me plaindre de ce que j'ai vécu, bien que ça aurait pu se passer mieux j'imagine. Même si ma mère ne se préoccupait plus tellement de mon existence suite à la mort de mon père - devenir militaire, un choix que j'ai fais, a été pour honorer sa mémoire - je pouvais encore compter sur ma grand-mère et quelques amis que je m'étais faits et que j'ai gardé encore longtemps, bien qu'à l'heure actuelle je n'ai plus beaucoup de nouvelles d'eux. Sur le plan de mes études, je pense que je me qualifierais de personne toute à fait normale, je n'allais pas sous la moyenne sans pour autant rentrer dans la catégorie des plus bons. On ne peut pas dire non plus que je me sois concentrée sur autre chose que mon nouveau rêve qu'était d'honorer mon père en reprenant le même job que lui. J'avais été prête à tout pour réussir, j'ai persévéré, n'ait jamais baissé les bras malgré les quelques fois où tout ce que j'avais voulu était de tout abandonner. Et je peux le dire maintenant : j'ai réussi.

Si je crois au grand amour ? Peut-être. D'un côté, qui n'a jamais pensé qu'une unique personne sur cette terre pouvait totalement nous convenir ? J'ai eu plusieurs relations depuis, certes, bien que je n'ai jamais trop été dans cet esprit d'amour. On m'a brisé le cœur, plusieurs fois même, mais il n'y a qu'une seule relation qui se démarque de toutes, qui m'a marquée comme jamais, ma toute dernière même : l'homme que j'aimais avait été assassiné. Et bien trop brisée, et ayant peur qu'éventuellement cela recommence, j'ai commencé à refuser toutes les avances que l'on m'avait faites. Et beaucoup ont abandonné. Excepté un seul. Un soldat avec qui je travaille. Peut-être est-ce une des raisons qui me pousse à autant aimer cet homme, malgré mon entêtement qui me force à nier mes sentiments ?

Les études, pour ma part, se sont terminées il y a de cela plusieurs années déjà. Comme je vous l'expliquais déjà, j'étais loin d'être la petite intello de servir sans pour autant être la dernière du classement concernant mes notes. J'avais quelques amis, par-ci par-là, mais je ne m'attardais pas réellement sur ma vie privée, occupée à vouloir maintenir des notes raisonnables. Non pas que je n'étais pas appréciée, mais ma nature réservée m'empêchait de m'intégrer plus que cela parmi mes camarades. En soit c'était assez banal. J'aurais pu dire lassant, mais ma détermination à vouloir réussir m'empêchait de trouver ça barbant.

Après la mort de mon père, je n'avais qu'un seul et unique but : honorer sa mémoire. Et de ce fait, je voulais reprendre le flambeau de militaire, bien que cependant j'ai pour préférence de rester un bon soldat plutôt que de gravir les échelons comme mon père l'a fait de son vivant. Comme plus des trois quarts de mes camarades, j'étais présente au centre commercial lors des alertes à la bombe. J'ai continué à suivre les ordres et à protéger les habitants de Burlington du mieux que je le pouvais.

En ce qui concerne ma vie privée, dont je ne me suis pas réellement occupée ces derniers mois, bien trop concentrée à assurer la protection d'autrui, je vivais dans un petit appartement, tout ce qu'il y avait de banal. Mais très récemment, je me suis autorisée une petite folie : en prendre un plus grand. Et en ce qui concerne ma vie amoureuse, toujours rien j'ai envie de dire. J'ai quand même réussi à admettre mes sentiments, mais l'homme qui me plaît est mon collègue, je ne peux me résoudre à mélanger ma vie privée avec mon travail.