Je me présente Hiroki Kazama. Je suis né(e) le 14/02/1995 à Osaka, ce qui me fait 22 ans et promis, j'ai toutes mes dents ! Je suis en ville depuis 1 an. Pour moi, les plus sexy sont les femmes et je suis actuellement célibataire. Je suis étudiant et j'aime ce que je fais. Oh je vous ai pas dit... j'ai pas de don. Niveau caractère, on dit de moi que je suis courageux, rusé, intelligent mais également têtu, rebelle ainsi que trop franc. On me dit souvent que je ressemble à Miura Haruma mais en plus canon évidement. Et dernière petite info', j'appartiens au groupe Are you sincere et je suis un personnage inventé

Je suis né le 14 février 1995 à Osaka. Au lieu de passer une superbe saint valentin avec mon paternel, ma mère s'est retrouvé à l'hosto entrain d'accoucher. Je suis d'accord avec le fait qu'il y a plus sympa comme saint valentin, quoique je n'en ai jamais réellement vécu. Je suis donc né le jour de la saint valentin. Apparemment j'étais le plus beau cadeau de saint valentin que ma mère ait reçu, pour mon père, ça devait pas être tant que ça le cas, ou alors si, parce qu'il n'avait pas encore conscience que plus tard il traiterait son propre fils comme un déchet, un incapable qui ne réussirait qu'à lui faire honte. Pourtant, de ce que je sais, je suis loin d'être nul niveau scolaire, pas que je sois du genre à me vanter, mais j'ai quand même fini majeur de promo au lycée. Enfin, ça ne semblait pas tant que ça intéressé mon paternel qui ne voyait que des défauts en moi. Je n'étais pas le gentil petit fils obéissant qu'il aurait souhaité. Rien d'étonnant au fait que j'ai toujours été plus proche de ma mère que de mon père, ma mère étant beaucoup moins exigeante de mon père. Au moins elle se contentait du fils qu'elle avait et n'essayait pas de faire moi le fils idéal, contrairement à mon père. Malheureusement, j'ai perdu ma mère alors que j'avais sept ans.

J'étais encore à l'école lorsque c'est arrivé, c'était peu de temps avant mon septième anniversaire. Le kyôto de l'école est venu me chercher alors que j'étais en cours. J'ai rapidement compris que quelque chose s'était passé, et que ce n'était rien de bon. J'ai alors retrouvé mon père à l'hôpital. Mais il était déjà trop tard, ma mère était décédée, me laissant seul avec mon paternel, ce qui ne me réjouissait guère. J'ai mis du temps à me remettre de son décès, je pense que ce devait la période la plus sombre de ma vie. Du moins, jusque là, je n'ai jamais connu de période pareille. J'en voulais à ce conducteur ivre qui avait prit le volant alors qu'il savait qu'il avait trop bu. Il avait été arrêté bien sûr, mais je m'en fichais, cela n'allait pas me rendre ma mère. L'anniversaire de mes sept ans fut le pire de tous, il avait lieu deux jours après le décès de ma mère. Autant dire que je n'avais pas eu le temps de me remettre. Quant à ma relation avec mon paternel, elle s'était nettement dégradé. Il faut dire qu'après le décès de ma mère, je me suis attiré pas mal d'ennuis, et j'ai participé à bon nombre de bagarre. De quoi ternir la réputation de mon père.

C'est à cette époque que je l'ai rencontré, il était déjà chef d'un clan de yakuza. Il m'a aidé alors que je cherchais encore les ennuis, j'avais tout juste dix ans. Oui, j'étais jeune, et pourtant déjà doué en bagarre. Il faut dire que j'ai commencé très tôt à apprendre les arts martiaux. Mais face à tout un groupe de racaille, je n'étais pas de taille. Il n'y avait aucune raison pour qu'il m'aide, et pourtant il l'a fait. Il passait par là par hasard, il a sans doute eu pitié du pauvre gamin que j'étais alors. J'ai beaucoup appris à ses côtés, bien plus qu'avec mon père. On pense que les yakuzas sont tous mauvais, mais c'est faux, certains sont même bien plus respectables que des personnes qui prétendent être nettes. Ils ont un code d'honneur et une morale. Il m'a beaucoup apprit et j'ai toujours eu le sentiment d'avoir été accepté au sein des leurs, de faire partie de leur famille, car oui, un clan de yakuza c'est comme une famille. C'est grâce à lui que j'ai fini par arrêter de m'attirer autant d'ennuis, et que j'ai surmonté la mort de ma mère. Il m'aura fallu du temps, mais j'ai compris. J'ai compris qu'il ne fallait se battre ou frapper sans raison. Et j'ai toujours respecter cette règle, jusqu'en troisième, où j'ai frappé mon professeur. N'allez pas croire que je l'ai fait comme ça, pour le plaisir. Non, ce prof était tout simplement un connard. Il avait prit pour souffre douleur un mec de ma classe. Il l'accusait de tout et rien, alors qu'il était toujours innocent. Mais un jour, ça a été bien trop loin, j'en ai eu marre et je lui ai ordonné de s'excuser auprès de lui, mais il a refusé. Alors j'ai fini par le frapper. Je supporte pas l'injustice, et l'abus d'autorité de ce prof. Bien sûr je ne suis pas resté impuni. Mais il faut croire qu'être un grand inspecteur de police, ça aide. A l'aide d'argent, j'imagine, mon père a réussi à ce que je puisse rester dans ce collège. Et j'ai eu mon diplôme là-bas.

J'ai finalement intégré le lycée, un lycée exclusivement masculin, où j'ai retrouvé pas mal de mes potes du collège, des mecs qui sont comme ma famille, bien plus que mon géniteur, et sur lesquels je peux toujours compter. Je pensais pouvoir passer des années tranquilles au lycée, malgré le fait qu'avec mes potes on se soit retrouver dans la pire classe du lycée. Bien sûr, on était tous considéré comme des cas désespérés pour la simple raison que contrairement à ceux des autres classes, on était plutôt bagarreurs, quoique pour ma part, je ne m'étais pas tant que ça battu au collège, quand c'était arrivé, c'était toujours pour une bonne raison. Mais je suppose que l'incident avec mon prof n'était pas resté secret. Mais peu importe ce que disaient les profs, ces mecs sont loin d'être des déchets comme ils aiment le dire, ils ont peut être pour certains le sang un peu chaud, mais ils sont fidèles et on peut toujours compter sur eux. C'est ce que j'ai appris au fil des années passées avec eux. Je me suis facilement entendu avec tous ceux de ma classe, sauf un petit groupe de cinq mené par un dénommé Ryu. Je n'avais rien contre lui mais lui semblait me défier. Au début, je m'en fichais pas mal, je n'avais aucune raison de me battre avec lui. Mais quand on me cherche un peu trop, on finit par me trouver. J'en avais marre de le voir me prendre de haut. Il voulait prouver qu'il était plus fort que moi et n'arrêtait pas de me provoquer, alors j'ai relevé son défi.

On s'était trouvé un coin tranquille pour notre petit combat, mais manque de chance, un prof de notre lycée passait justement par là. A croire que c'était fait exprès. Mais à notre grande surprise, notre sanction consistait simplement à faire une heure de colle sous la surveillance de prof principal. Oui, au Japon, c'est l'école qui punit les élèves, même quand ça se passe en dehors des heures de cours et en dehors de l'enceinte du lycée. On s'est donc coltiné une heure de colle. Mais je me doutais bien que notre combat n'était que partie remise. Mais il n'a finalement jamais eu lieu. Malgré les années passées, j'étais toujours en contact avec le clan de yakuza, et le chef m'a encore apprit une leçon. Je lui ai parlé de Ryu, et il m'a expliqué qu'il n'était pas mon ennemi et que je n'avais aucune raison de me battre avec lui. Il avait raison, me battre avec lui, même s'il me provoquait. Le lendemain, alors que je rentrais avec mes amis, je l'ai vu, lui et sa bande, entrain de se faire raquetter par un gang de motard. Je n'ai pas mis longtemps à me décider à les aider, et mes potes m'ont suivis. A nous tous, on a réussi à faire déguerpir le groupe. Malheureusement, ils ne comptaient pas en rester là, et le lendemain, ils se sont ramenés bien plus nombreux et nous sont tombés dessus. Ils étaient entrain de salement nous amocher quand Ryu a débarqué avec sa bande pour nous aider. J'ignore comment il a su. Ni pourquoi il est venu nous aider, sans doute qu'il se sentait une dette envers nous. Mais ils étaient trop nombreux et bien plus fort, malgré que Ryu et moi soyons relativement doués niveau combat.

Par chance, je me demande d'ailleurs si c'était vraiment une coïncidence, un membre du clan de yakuza passait par là. Il n'a pas mis longtemps à comprendre ce qu'il se passait et à me reconnaître, il nous a aussitôt aidé. D'autant qu'en plus on se trouvait sur leur territoire. A lui seul, il a réussit à se faire la moitié du gang, et les autres ont fui, laissant tomber leurs potes. Une chose dont je suis sûr, c'est que jamais mes potes m'auraient laissé derrière, ils se seraient battu jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus. C'est ça, la vraie amitié. Et depuis ce jour, notre relation à Ryu et moi a changé. Faut croire que se faire amocher ensemble, ça créé des liens. Depuis, on s'est rapprochés pour finalement devenir meilleurs amis. J'en ai appris plus sur lui, sa relation avec son père est similaire à la mienne, sauf que lui n'est pas inspecteur de police mais prof, mais il ne semblait pas beaucoup mieux s'entendre avec lui que moi avec son père. A ses yeux, il semblait ne rien valoir à l'inverse de ses deux frères aînés et de sa petite sœur. Il est devenu bien plus qu'un ami pour moi, il est comme un frère. Comme ceux de notre classe, ces mecs sont ma famille, et ce même une fois qu'on a été séparé, chacun suivant sa propre voie. On n'a pas perdu le contact et on le perdra jamais. Un autre événement qui m'a bien prouvé que ces mecs sont de vrais amis, c'est lorsque après une nouvelle embrouille à laquelle on a été mêlé, mon père a décidé sans se soucier de mon avis de m'enfermer dans ma chambre et de me changer de lycée. Vous en connaissez beaucoup, des amis qui risqueraient tout pour venir vous aider ? Moi non. Ils m'ont aidé à m'enfuir au risque d'être arrêté. C'est malheureusement ce qui s'est passé, si bien que j'ai préféré obéir à mon père pour qu'il retire sa plainte contre eux. Mais je ne voulais pas changer de lycée et cesser de voir mes amis. J'ai fini par lui tenir tête, et bizarrement, ça a marché. J'ai donc pu poursuivre ma scolarité et obtenir mon diplôme avec tout mes amis. Nous avons également organisé un voyage de fin d'année entre nous, qui a été mémorable.

Finalement, une fois le lycée fini, on a tous suivis notre propre voie, sans pour autant perdre le contact. Mais Ryu et moi sommes allés dans la même université. Avant de finalement décider de quitter le Japon un moment. Pourquoi ? Sans doute un désir de découvrir d'autres endroits. On a donc décidé d'aller étudier aux Etats-Unis. Et après un long moment à hésiter sur notre destination, on s'est finalement mis d'accord pour une ville du nom de Burlington. Etudier aux Etats-Unis était une occasion pour nous d'améliorer notre anglais, et de changer un peu d'air. Même si nous savions que le Japon nous manquerait sûrement, après tout, c'est notre pays natal, et la vie là-bas est bien différente de celle aux Etats-Unis. Du moins, c'est ce qu'on imaginait.

Ca fait donc maintenant un an que nous sommes arrivés à Burlington. Je m'y plais bien et Ryu aussi, le Japon nous manque un peu, mais qui sait... peut-être qu'un jour nous y retournerons... On est toujours en contact avec ceux de notre classe du lycée, et je prends de temps en temps des nouvelles de mon père.