Je me présente Julius Niklaus Wagner. Je suis né(e) le 14/02/1993 à Burlington, ce qui me fait 24 ans et promis, j'ai toutes mes dents ! Je suis en ville depuis toujours. Pour moi, les plus sexy sont les femmes et je suis actuellement célibataire. Je suis étudiant en médecine et j'aime ce que je fais. Oh je vous ai pas dit... j'ai le don d'invisibilité. Niveau caractère, on dit de moi que je suis Froid +, Rancunier +, Jaloux + mais également Intelligent -, Caractériel - ainsi que Courageux -. On me dit souvent que je ressemble à Tom Felton mais en plus canon évidement. Et dernière petite info', j'appartiens au groupe We are the world et je suis un personnage inventé

Tu vas probablement avoir de l'importance. Non. Tu vas avoir de l'importance. Et lorsque tu auras cette importance, que ton visage sera gravée dans mon coeur, alors il sera trop tard pour moi, et ça fera mal, ça fera mal de te regarder.



C'est résigné que je m'imposais entre eux. "Excuse-moi mec mais, c'est ma copine que t'emmerde là." L'étudiant se retourna afin de me faire face, il m'observa un instant, pour ensuite se tourner vers la jeune fille que j'avais du mal à regarder moi-même, puis il haussa simplement les épaules avant de partir. "Bah surveille là mieux." J'ai lâché un soupir, la tête basse, puis l'observa partir du coin de l'oeil sans pour autant me rapprocher plus d'Adison.
Pour tout dire, nous ne nous étions pas réellement parlé depuis qu'elle avait emménagé chez nous il y a de cela quatre ans pour ses études. J'évitais constamment de me retrouver avec elle sans qu'il n'y ait mon frère dans les parages pour me rappeler qu'elle lui appartenait. Je me suis raclé la gorge, puis m'appuya contre le mur à côté d'elle. "Ils sont pas très persévérants." Elle sourit mais ne répond pas. Au fil des années, nous avons finalement fini par ne plus savoir quoi nous dire. Comme si nous ne nous connaissions plus. Du moins, elle, ne me connaissait plus. Car moi, je passais mon temps à l'observer. "Bon ben, je crois qu'on est bloqués ensemble pour la soirée." Mais alors je plongeais mon regard dans le sien, et c'est comme si je la rencontrais à nouveau. Comme si nous ne nous étions jamais connu avant, comme si, tout s'était effacé en l'espace d'une seule seconde. Et juste en quelques heures, nous avions rattrapés nos années d'ignorance. Et à une heure tardive nous sommes sortis de la soirée, à la quête d'un taxi qui nous mènerait jusqu'à chez nous. C'est bien une heure plus tard que je montais à l'arrière du taxi, à ses côtés. Et alors que les lumières de la ville se succédaient à ma fenêtre, l'habitacle du taxi me paru de plus en plus étroit. J'arrivais à sentir le parfum si subtil de la jeune fille, et nos doigts, sur le siège central de la banquette arrière, finirent par se rencontrer en un moment d'égarement. Le souffle court, je suis resté silencieux jusqu'à la fin du trajet. Ai payé le taxi, puis je suis entré à l'intérieur de ma demeure, à la suite de la jeune fille dont j'observais silencieusement la silhouette se mouvoir dans l'obscurité. Mais à la plus haute marche des escaliers, alors que nos chemins devaient se séparer, alors qu'elle devait retrouver le lit de mon frère, je n'ai pas pu m'en empêcher. Je l'ai suivi un instant encore, l'ai rattrapé en silence, mais c'est elle, qui me donna le feu vert. Elle s'est adossée contre le mur sans bruit, le coeur battant et le souffle court, et alors que mon regard s'était perdu sur ses lèvres, je les vis s'éclore comme un bouton de rose. J'ai hésité, par loyauté, mais lui, n'en avait jamais eu aucune. Il me l'avait prise en premier, sans n'avoir rien pu faire contre ça. Et je l'ai embrassé. Elle m'a rendu ce baiser, et nous nous sommes embrassés. "Tu m'aimes..." Le souffle court, je m'humectais les lèvres, puis disparu dans l'obscurité afin de rejoindre ma solitude.
Mais le lendemain, mon frère était toujours mon frère, et la culpabilité, non atténuée par l'alcool, était devenue si puissante qu'il me fut impossible de me lever. Et je désirais Adison, bien plus que je ne l'avais jamais désiré, depuis que j'avais enfin goûté à ses lèvres, et à cet amour que je m'imaginais florissant en elle. Perdu dans mes pensées, je ne vis pas mon frère pénétrer dans la pièce. "Salut Julius. Dure soirée hier ? Adison m'a tout raconté." Je me redressais d'un coup. "Elle t'a tout raconté ?" Il s'est assit à mes côtés. "Oui, je suis venu te remercier." Je fronçais les sourcils. "... Mais... Adison est ta copine." Il arqua un sourcil. "Oui. C'est pour ça que je voulais te remercier, pour l'avoir aidé en te faisant passer pour son copain." Je soufflais. Et il parti sans rien dire d'autre. Et les jours ce sont succédés, comme s'il ne s'était rien passé, mais les regards avaient changés. Je savais qu'à chaque fois que je posais mon regard sur elle, elle le sentait, et je savais que lorsque tapis dans l'ombre je l'observais, elle me sentait. Elle m'aimait. J'en étais certain. Mais combien de temps pourrions-nous rester ainsi ? Tout les trois...
Et plus nous avancions dans le temps, et plus il devenait impossible pour moi de nier l'évidence. Il s'était produit quelque chose ce fameux soir, il s'était produit une chose, qui pourrait avoir le pouvoir de chambouler nos vies, à elle et à moi, mais pas seulement nous. Il y avait les autres, il y avait mon frère, qui aimait également cette fille, et il y avait également nos familles, qui se voyaient déjà réunies dans le lit conjugale. Mais au milieu de ce plan si merveilleux, il y avait moi, qui désirait la copine de mon frère. Tout tournait toujours autour de cette intrigue, et malgré moi, je devenais de moins en moins invisible. Le regard hostile de ma mère lorsque durant les repas de famille, je me perdais dans la contemplation des traits fins du visage de mon aimée, et les remarques de mon père sur l'appartenance des certaines "choses" dont il ne cite jamais le nom. Et nos sourires échangés, à elle et à moi, qui ne passaient plus inaperçus, qui n'avaient plus rien de naturel. Puis il y eu ce soir, ce soir où tout a de nouveau changé. Ce soir de Noël où nous familles étaient de nouveau réunies, où nous avions ressortis nos belles tenues de soirées, ce soir où naturellement, elle et moi avons dansé. "Qu'allons-nous faire Adison ?" Ses mains se resserrèrent sur mes épaules. "Que veux-tu dire ?" Je soufflais. "Pour nous, par rapport à Mikhaïl." Elle plongea son regard dans le mien. "Il n'y a pas de nous Julius." Et là chanson s'est arrêtée, j'ai haussé les épaules, avant de partir vers le buffet. Elle se voilait la face, comme elle le faisait toujours. Et comme si ça ne suffisait pas, Mikhaïl m'attrapa par l'épaule pour me mener sur le balcon, me sortant un écrin en daim rouge. "Tu sais qu'Adison et moi, c'est pour toujours. Hein Julius ?" Je me raclais la gorge. "Evidemment." Il pouffe. "Ah oui ? Parce que ton attitude me laisse parfois penser le contraire." Je me crispais, laissant échapper un soupire, se voulant désinvolte. "Je sais où est ma place cher frère." Il rit, ouvrant son écrin, laissant apparaître une bague ornée de cailloux scintillants. "Vraiment ? De toute façon, tout ça n'aura plus aucune importance. Je vais la demander en fiançailles, et elle dira oui. Alors... voilà où nous en sommes, toi, elle, et moi."