Les fusils pour l’esbroufe, les lames pour les pros !
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Sujet: Les fusils pour l’esbroufe, les lames pour les pros ! Mer 30 Déc - 22:32
Les fusils pour l’esbroufe, les lames pour les pros !× ft. CODY & BAHAL
"Billy, je finis mon service, tu me remplaces ?" J'adressai un sourire qui voulait dire qu'il n'avait pas de choix avant de m'extirper du bar fait dans un vieux bois. J'adorais ce pub, il me rappelait ceux d'Irlande. Une odeur de bière mélangée à la sueur régné dans toute l'atmosphère. Les vieux écrans télés retranscrivaient des matchs de football américains en sourdine pendant que de vieilles enceintes craché un vieux rock grunge. Quelques tables de billard au fond de la salle mal éclairée ; quelques tables et notre bar en plein milieu. Voilà comment se présentait notre pub. J'observais non loin de moi Billy qui levait les yeux au ciel, râlant dans son énorme barbe hirsute avant de reprendre sa conversation téléphonique comme si mes paroles lui été passées par-dessus la tête. Et il allait s'en tirer comme ça ? On ne manque pas de respect à une Fitzpatrick ! Ni d'une, ni de deux, je fonçai sur Billy. Il avait beau mesurer plus de deux têtes de plus que moi, il ne me faisait absolument aucuns effet. J'attrapais son téléphone et d'un geste rapide, le plongeai dans une pinte de bière bien remplit. Je le fusillai du regard et avant de lui dire ma menace avec un ton très calme et convainquant, je tirais sa barbe, amenant sa tête à quelques centimètres de la mienne "Écoutes moi bien barbichette, Quand Bahal te parle, tu exécute sinon ta jolie barbiche finit en postiche pour mon chien et tes couilles me feront un très bon porte clefs !" Je relâchai mon emprise et pour faire plus d'impression envoya un couteau en plein centre de la cible de flechette accrochée à l'autre bout du bar. " Je ne rate jamais" Billy s'exécuta alors et prit place derrière le comptoir. Comment se fait-il que je doive à chaque fois lui rappeler qui porte la culotte dans ce rade ? Je me dirigeai dans le local réserver aux employés afin de me changer. Chose faite, je m'installai au comptoir et commandai non sans une légère envie de faire chier une pinte de la meilleure pression qu'on avait. Je ne pus m'empêcher de narguer Billy du regard. C'est à ce moment précis qu'une main se posa sur mon épaule.
Sujet: Re: Les fusils pour l’esbroufe, les lames pour les pros ! Jeu 31 Déc - 18:09
Le retour à la réalité, la ville, les citoyens, les magasins... C'était bizzare pour lui. Pendant près d'un an il a vécu la guerre, les morts, les tués, les blessés, les violées même. La guerre c'est mieux en jeu vidéo... Non, la guerre c'était jamais bien, ça change tout, même un homme, même tout les hommes.
Cody était rentré dans sa ville natale il y a déjà quelques jours et il s'était déjà remis de la guerre, enfin, partiellement. Il sursautait plus facilement, il était toujours sur ses gardes, il gardait même un couteau de chasse sur lui au cas où. Donc malgré son retour précoce dans la ville il se sentait pas en sécurité.
Bref, Cody était rentré pour deux raisons, l'une pour analyser grâce à son don et de deux pour patrouiller dans les rues, pour calmer et rassurer les civils. Aujourd'hui, après sa patrouille il rentra rapidement chez lui pour enlever tout son matériel inutile avant de sortir de la base et de se diriger dans un bar pour y boire.
Habillé en "civile" avec son pantalon kaki, camouflage et un t-shirt gris, oui, il faisait froid mais il était en t-shirt. En Afghanistan il faisait chaud, trop chaud, le soleil tapait c'était ignoble, et son équipement n'arrangeait rien alors sentir de l'air froid sur sa peau était comme un besoin, en tout cas, malgré le rhume qu'il allait se taper il sortait comme ça.
Cody rentra donc dans ce bar qu'il ne connaissait pas. La première chose qu'il fît c'est de se diriger vers quelque chose qui le tracassait. Il retira le couteau de la cible de fléchette avant de se diriger vers le comptoir sur lequel il posa le couteau en regardant l'homme qui servait derrière le comptoir.
"-Je pense que c'est à vous."
Il s'assit face au comptoir et à côté d'une jeune femme qu'il ne connaissait pas, il doutait vraiment que ça allait la déranger mais si c'était le cas il irait s'asseoir autre part, il y a beaucoup de place ici. Il commanda donc de l'alcool, une bouteille de whisky précisément, il n'avait pas froid aux yeux, et aussi soif. Très soif.
Les fusils pour l’esbroufe, les lames pour les pros !