Je me présente Kyle Hopkins. Je suis né(e) le [b10/01/1992 [/b] à Quantico, ce qui me fait 23 ans et promis, j'ai toutes mes dents ! Je suis en ville depuis quelques mois. Pour moi, les plus sexy sont les femmes et plus secrètement les hommes et je suis actuellement célibataire. Je suis barman au Red Square et j'aime ce que je fais. Oh je vous ai pas dit... j'ai un don (l’empathie) . Niveau caractère, on dit de moi que je suis protecteur, rusé, têtu mais également infidèle, dragueur ainsi que une mauvaise gestion de ma colère -. On me dit souvent que je ressemble à Alex Pettyfer mais en plus canon évidement. Et dernière petite info', j'appartiens au groupe I'll be there for yoy et je suis un scénario.

Mon père, notre père, puisque nous sommes 4 enfants, est un militaire du groupe de la Delta force, un vrai héro, surtout pour moi et ma jumelle. C’est mon modèle. Maman nous élevait seule, 4 enfants en menant un métier d’infirmière à l’hôpital de Quantico.

Un jour, il y a plus de six ans, ma sœur avait décidé d’aller voir maman lorsqu’elle avait fini ses cours plutôt que prévu. Elle voulait déjeuner avec elle et moi, trainé un peu avec un ami. Je m’en veux un peu d’avoir laissé ma jumelle voir ça. Je ne sais pas pourquoi mais immédiatement j’ai su qu’elle n’était pas bien. Paraît que c’est un truc de jumeaux, perso, je m’en fou, je sais juste ce que ma sœur ressent et pense plus que le reste de ma fratrie mais ça c’est pas grave. Elle m’a raconté ce qu’elle avait vu avec maman, j’étais d’accord avec elle, elle ne pouvait pas faire ça à papa. Il risquait sa vie, et ce n’est pas vraiment très juste qu’elle s’amuse de la sorte. Nos parents ont fini par se séparer et ensuite divorcer. Je ne leur en veux pas. Papa a été muté à la base de Burlington et nous l’avons tous suivi sans vraiment réfléchir, nous étions un peu tous déçu de l’attitude de maman je pense. Depuis, moi et ma sœur ne lui avons plus vraiment parlé et je ne me sens pas vraiment en manque, je pense que ma sœur non plus.

Je ne vous ai pas encore parlé du reste de la famille, j’ai un frère de 26-27 ans et un plus jeune de 17 ans, le petit dernier, celui qui a sans doute le moins compris ce qui arrivait. Le plus grand c’est toujours occupé de nous quand papa n’était pas à la maison. Je l’admire un peu, il a du mérite, surtout que ma sœur et moi, nous n’étions pas des anges et nous ne le sommes pas toujours. Le plus petit, c’est celui qu’on aime bien taquiné, lui dire qu’il aime faire le malin mais attention, c’est notre droit ! Personne d’autre ne pourrait s’amuser, sinon vous auriez le reste de la fratrie sur le dos et on est dangereux.
Et puis, il y a la plus importante pour moi, ma jumelle, ma fausse jumelle mais ça je m’en fiche, j’aime bien préciser que j’ai 3 minutes de plus qu’elle. On est ce qu’on appelle des jumeaux fusionnels, un lien très fort, nous unis, personne ne peut l’imaginer, sauf d’autres jumeaux fusionnels. Ce qui fait que je sais ce qu’il lui arrive même si 10.000 km nous sépare. Nous ne formons qu’un seul être, nous n’avons pas besoin de parole pour nous comprendre. Combien ne nous ont pas vu se balancer une vacherie alors que l’autre n’avait rien dit, comme si on répondait à une indication muette, ou éclater de rire sans que personne ne comprenne, c’est notre magie et elle est la seule à savoir pour ma bisexualité, en même temps, je n’aurais jamais pu lui cacher.

J’ai envie de terminer par dire que nous sommes une fratrie très soudée. Sans doute parce qu’on s’est souvent retrouver seul sans papa. Ça rapproche, on apprend à se dépasser, à vivre ensemble et se débrouiller, même si le plus grand savait bien prendre soin de nous.

Un peu des deux évidemment. Il n’y a rien de bon ou de mauvais, rien n’est blanc ou noir. Tout est en couleur et heureusement.
Tous les bons moments sont ceux que j’ai passés avec ma famille, lorsque je jouais avec ma fratrie et mon père, lorsque je faisais les 400 coups avec ma jumelle. Lorsque papa est venu voir ma sœur lors de son spectacle de danse, je me souviens de son sentiment de bonheur. Oui, parmi mes bons souvenirs, il y a aussi les sentiments de ma sœur, parce que je les ressens et pour moi c’est merveilleux. Il y a eu les amis, les bons points, les sourires, les rires...

Et en mauvais souvenir ? Les malaises de ma sœur, les tristesses de ma sœur, le jour où elle a vu maman avec son amant, l’angoisse doublée de la disparation de mon père et de son équipe (bon, les retrouvailles, on peut les placer les bons moments hein.), les absences de notre père sans explication, sans information, on le voyait partir sans avoir une seule idée sur son retour, sur là où il allait, ces moments où on scrutait les informations à la télévision, cherchant à savoir s’il pouvait être là ou là-bas, pour savoir s’ils apercevait un indice sur son père, sur la brigade tout et n’importe quoi.

Grand amour ? Oui, une fois ! Ça m’a rendu plus fort, le temps que ça a duré mais ça m’a détruit lorsqu’elle est partie. J’y croyais en voyant mes parents, j’avais perdu confiance après le divorce, j’y avais cru avec Maylane et puis j’y ai perdu confiance. Avec moi, ça va et ça vient. Je voudrais d’ailleurs que ma jumelle m’empêche de tomber dans le piège et je vais faire en sorte que personne ne la fasse tomber dans le piège. Et puis depuis tout petit, sachant comme je suis, et comment mes frère sont, on évite que n’importe quel mec s’approche un peu trop près de ma sœur sans avoir de bonne intention.

Mais peut-être devrais-je expliquer mon premier amour ? Le seul et l’unique. Elle s’appelait Maylane, elle était rousse, elle doit toujours l’être, elle avait des formes parfaites, des yeux vers marins, un regard qui font chavirer les cœurs, une douceur dans le sourire, quelque chose que je n’avais encore jamais vu. J’en aurais presque oublié Roxy, ma famille. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait de moi, j’aurais tout fait pour la rendre heureuse et puis un jour, elle est venue me dire qu’elle s’en allait avec un autre, un homme, un vrai, un macho. Il avait 10 ans de plus qu’elle, on connaissait tous ses tendances à la violence, ses pensées sexistes, enfin surtout moi... J’ai été détruit, j’ai été brisé, je ne savais plus ou allé, je me sentais si mal. Je ne voulais pas que ma famille me voit comme ça. Alors à cause d’elle, je suis partie. Je crois que depuis mon retour, Roxy à peur que ça recommence. .

Sans doute pas Ducobu mais pas totalement Léonie Gratin, et puis je suis un mec non ? Mais je pense que j’étais un élève assez correct, en même temps, je me servais de ma sœur, c’est bien d’être jumeau non ? Bon je travaillais aussi hein, j’avais juste plus facile à tricher sur elle quand j’oubliais les réponses. Comme elle, j’ai raté ma première année à Burlington. Touché par le divorce de mes parents, inquiet pour ma jumelle qui voulait trainer avec des plus âgés pas très fréquentable. Et puis, il y avait cette dispute entre ma jumelle et mon grand-frère, je me sentais pris dans un conflit d’intérêt. C’est bizarre, j’étais d’accord avec lui mais zut quoi, c’était Roxy aussi ! Ma moitié ! Mon esprit séparé en deux ! Autant dire que c’était un peu bizarre. Puis quand elle est rentrée dans le droit chemin, j’ai pu de nouveau travailler.

J’ai ouvert les portes d’Université prestigieuse mais je n’avais pas envie de s’éloignée de ma sœur, de ma famille. J’ai donc décidé d’intégrer l’université de Burlington avec ma sœur. Bien que fusionnel, nous avions une passion différente, moi, ma passion c’était la photographie, prendre l’instant présent, surprendre le moment, le présent. J’ai voulu en faire mon métier. C’est là que j’ai rencontré Maylane, elle semblait aussi passionné que moi, elle a même été mon modèle. J’étais en deuxième année. Et puis quand elle m’a quitté, j’ai eu besoin de tout arrêter. Je ne suis revenu qu’il y a un mois, un peu après mon arrêt. Je me suis arrangé avec l’école pour reprendre les cours et en validé un maximum pour ne pas tout recommencer.
Avec ma sœur, j’avais même intégré une fraternité, celle des Delta Tau Delta, une fraternité basé sur la fête mais qui savent respecter les autres. Quand un des plus anciens nous proposa d’entrer dans la confrérie. Bien, sur, je l’avais quittée quand je suis parti. Mais ici, je suis revenu, j’ai aussi demandé pour réintégré la confrérie. Je me sentais bien là-bas, une autre famille et ma sœur y est encore.

Reprenons donc les éléments importants :

• Il est arrivé à Burlington avec sa jumelle, ses deux frères et son frère après le divorce de ses parents, dans une maison qui semblait assez grande. On a même eu un malinois, Naïka, à la demande de ma sœur. Et puis quelque semaine, elle a l’a compagnie d’un Rottweileur nommé Kenzo.
  
• Il est trois minutes plus âgées que sa sœur, il a un frère de 27 ans et un autre de 17 ans.
  
• Il n’a plus de nouvelle de sa mère mais elle ne lui manque pas trop.
  
• Son père part souvent en mission et par conséquent avec ses frères et sa sœur, ils ont formé une fratrie soudée.
  
• Sa sœur est la seule à savoir pour sa bisexualité
  
• Il y a un peu moins de deux ans, il a quitté Burlington sans dire au revoir à personne à cause d’une histoire d’amour qui c’est mal terminée.
  
• Il était un bon élève mais pas le meilleur mais il a raté une année scolaire.
  
• Il a fait les 400 coups avec sa jumelle

Mais entre tous ses faits, il y a pas mal de trou non ? On va tenter de les combler un peu.

La famille vivait une vie paisible comme il est possible avec un père militaire qui parfait souvent en mission secrète, une mère infirmière, deux frères et une paire de jumeaux. Il n’y avait rien de particulier à dire, la vie avec ses bonheurs et ses malheurs.
Et puis, leur mère a trompé leur père et c’est sa jumelle qui l’a découverte. Sa mère a prétexté ne plus pouvoir tenir sans savoir s’il y rentrerait mais surtout quand aussi. C’était injuste, douloureux et stupide. Il n’a pas compris, il n’a pas apprécié et il n’était probablement pas le seul. Il n’a plus vraiment eu envie de trainer avec sa mère. Il lui en voulait beaucoup de ce qu’elle avait fait.
Il n’était pas si mal, sa sœur avait trouvé son bonheur, des visites au ranch, présenter la radio de la ville, lui animait quelques soirées, quelque évènement, prenait des photos des événements et souvent de sa sœur dans le journal de la ville. Son ancienne vie ne lui manquait pas trop, il s’amusait beaucoup, il profitait de la vie, de sa sœur, de ses frères. Il avait même commencé des petits jobs à gauche et à droite pour aider à payer ses études, pour ne pas trop ennuyé son père, que son petit frère doivent subir l’argent que sa puisse coûter.
C’est aussi après ce déménagement qu’il s’est rendu compte de sa bisexualité, il n’avait jamais préféré attention, mais il a toujours été très ouvert, toujours trouver un homme relativement agréable à regarder, oser en embrasser pour les paris, accepter de les toucher d’une manière plus sexuelle et même trouver ça agréable. Mais en arrivant ici, il y a eu ce garçon un peu plus attirant que les autres. Ce n’était pas le grand amour, ce fut plutôt un « crush », il sorti avec un petit mois, ce n’était celui avec qui il se voyait faire sa vie, mais il apprécier les détails de vie avec lui. La seule qui s’en était aperçu fut sa jumelle. Elle réagit comme si c’était normal et cela le rassura malgré tout, il n’en parla pas au reste de sa famille, parce que c’est toujours plus dur de le dire à ses proches, toutefois pour le reste du monde il assume sa sexualité.

Et puis, il y a eu son départ précipité. Il avait besoin de s’éloigner pour ne plus penser à Maylane, il avait besoin d’oublier, de faire le vide. Il avait besoin de se remettre un peu en état et il ne voulait pas que sa sœur le voie si mal. Même si c’était une jumelle, c’était sa petite sœur, il était un mec. Il ne pouvait pas se montrer faible. Un départ qu’il avait regretté par la suite, il se sentait mal sans sa sœur, sa famille, ses proches, sa ville, ses études. Après plusieurs mois, il avait commencé à se sentir mieux, il pensait préparer son retour.
Il se souvient toujours de ce jour, il était en train de préparer une lettre de démission, tranquillement, limite en train de s’énerver parce qu’il ne trouvait pas la formulation, quand soudainement, une étrange peur lui tordis les entrailles, ce n’était pas la sienne, il l’aurait reconnu entre mille, celle de sa sœur. Il se jeta sur son téléphone, il se souvint d’avoir eu le souffle coupé, il avait appelé mais aucune réponse, il se souvint des larmes qui avaient commencé à couler, d’avoir eu besoin d’hurler de douleur, sa sœur était vivante pas blessée mais quelqu’un était mort. Il le savait, il le sentait et puis le vide, ce vide si troublant. Il retenta sa sœur, mais rien. Paniquer, il fit le numéro de son grand frère, qui décrocha, la voix troublée. Il demanda si toutes la famille était vivante, il se souvint toujours de ce qu’il avait dit : « Roxy est évanouie hein ? Qui est mort ? », l’anxiété, dans sa voix, il était si mal, il se souviens que son frère a dit que tout le monde était vivant dans la famille mais une amie de Roxy était morte. Sa jumelle était à l’hôpital, juste pour s’assurer que tout allait bien et qu’elle se repose parce qu’elle avait perdu connaissance. Il l’avait rapidement recontacté, il avait besoin de lui parler, il ressentait sa douleur et c’était horrible. Il s’en veut, il était si loin, il aurait dû rester près d’elle, il n’aurait jamais dû la laisser. Il sait que sa sœur lui reproche ce départ même s’il est retourné vivre avec elle, bosser avec elle et retourner à la fac avec elle lui permet de renouer plus facilement.
Elle lui en veut d’autant plus parce qu’il n’était pas revenu tout de suite, alors qu’elle avait perdu une amie, elle avait besoin de lui. Mais il avait besoin de passer outre la douleur de sa sœur pour pouvoir l’aider, il avait besoin de se poster sa démission, de faire son préavis puisqu’il avait trouvé un petit travail, il devait aussi préparer son retour, retrouver un boulot, voir avec l’université pour retrouver ses études, pour rechercher ses appareils photos, ses matériels, faire ses cartons, remettre le bail de son appartement, vendre ce qu’il ne prenait pas avec lui. Enfin, il avait encore des tonnes de chose à faire pour préparer son retour.
Il a vraiment envie de retrouver sa complicité avec sa sœur. Il espère qu’elle comprendra pourquoi il n’est pas revenu tout de suite, pourquoi il s’est contenté de prendre des nouvelles par téléphone.